
Claude COLLIGNON (XVIIe siècle)
Sculpteur de Nancy. Il est connu pour avoir travaillé à la chapelle de l'ancien Collège des Jésuites de la ville, construite à partir de 1629. Son fils Balthazar fut également sculpteur.
François DUMONT (~1687-1726)
Apparenté à Xavier par son mariage avec Anne Françoise Coypel, petite-fille de Jean Perrin (ascendance Duréault).
Né vers 1687 à Paris, Saint-Sulpice, il est le fils du sculpteur Pierre Dumont et de Marie Mercier. Prix de Rome de sculpture, en 1709, mais il ne fais pas le voyage de Rome. Il est reçu, le 24 septembre 1712, à l'Académie royale de peinture et de sculpture, pour son Titan foudroyé (Louvre, ci-contre).
En 1725, il exécute pour l'église Saint-Sulpice quatre statues : Saint Pierre et Saint Paul (façade du transept Nord), Saint Jean et Saint Joseph (façade du transept Sud) ; pour l’église Saint Jacques à Compiègne (Saint Pierre, Saint Paul) et pour la chapelle du château de Versailles (Jésus devant Pilate, Trophée ecclésiastique). Il intervient aussi pour la décoration de l’hôtel du comte d’Evreux, du château de Lunéville et du palais de l’Elysée. Il est premier sculpteur du duc de Lorraine pour lequel il travaille à Nancy.
François Dumont meurt à trente-six ans, suite à une chute d’un échafaudage, lors de réalisation d’un mausolée dans l’église des Dominicains à Lille.

Edmé DUMONT (~1719-1775)

Fils du précédent, il naît à Paris, vers 1719, il suit l’enseignement de François Bouchardon.
Il remporte le deuxième prix de sculpture en 1748 et il est agréé à l’Académie royale en 1752.
Il devient membre de l’Académie en 1768, avec une statuette représentant Milon de Crotone (Louvre, ci-contre).
Il expose pour la première fois au Salon de 1753 (Le portrait de W…).
Il exécute le fronton de l’ancienne Manufacture de Sèvres (Les armes du roi entourées de petits génies…), le fronton de la cour de l'Hôtel des Monnaies (L'expérience et la vigilance), deux figures pour la Cathédrale Sainte Croix à Orléans (Saint André et Saint Barnabé).
Il meurt de maladie à cinquante-cinq ans, décédé le 10 novembre 1775). Il est le père du sculpteur Jacques Edmé Dumont.
Jean Louis LEMOYNE (~1665-1755)
Gendre de Jean Baptiste Monnoyer, ancêtre de Xavier (ascendance Duréault).
Né à Paris en 1665, décédé à Paris le 4 mars 1755, fils de Jean Lemoyne peintre ornemaniste, membre de l'Académie, il suit l’enseignement d’Antoine Coyzevox et remporte le premier prix de sculpture en 1687.
Il participe aux travaux pour la chapelle du château de Versailles aussi bien pour la décoration intérieure (Ange avec une croix ; Obéissance et Piété) que pour la décoration extérieure (Saint Jude ; Saint Simon).
Il travaille aussi pour le château de Marly (Nymphe) et de Meudon (Diane, Printemps). Son buste en terre cuite de son maître, Antoine Coysevox est exposé à l’Ecole des Beaux-arts.
Il est agréé à 1692, à l'Académie de Bordeaux avec une médaille représentant Louis XIV et en 1699, à l’Académie royale. Il devient membre de l’Académie en 1703, avec le buste en marbre de Hardouin Mansard (ci-joint).
Il est nommé adjoint à professeur en 1715, professeur en 1724, adjoint à recteur en 1744 et recteur en 1746.

Jean Baptiste LEMOYNE (1704-1778)

Fils du précédent, né à Paris le 15 février 1704 et décédé à Paris le 25 mai 1778), il d’abord l’élève de son père puis de Robert Le Lorrain.
Il remporte le Prix de Rome, en 1725 (Moïse, enfant) mais ne va pas à Rome, ayant obtenu l'autorisation de rester à Paris pour aider son père qui perdait la vue. Lemoyne est agréé à l'Académie royale de peinture et de sculpture, en 1728 (Le sacrifice de Polyxène sur le tombeau d'Achille).


Dans une première période, il achève le groupe monumental représentant Le Baptême du Christ, que son oncle, Jean-Baptiste 1er Lemoyne n’avait pu terminer, groupe aujourd'hui à l’église Saint-Roch, à Paris.
En 1737, il participe à son premier Salon (Une nymphe couchée). Il travaille ensuite à Versailles (un cheval du bassin d’Apollon ; L'Océan étendu sur une licorne marine), et à l’Hôtel de Soubise (Le Drame, L’Astronomie, La Navigation et La Comédie). Il exécute les tombeaux de Mignard (1744), de Crébillon (1763) et du cardinal Fleury.
Il réalise de nombreuses statues de Louis XV dont il est considéré comme le portraitiste attitré : deux statues équestres (Bordeaux ci-dessus, détruite à la Révolution, et Rennes), deux statues en pied, de nombreux bustes. Il est l’auteur de nombreux portraits : Voltaire, La princesse de Rohan, Le duc d’Orléans, Le prince Charles, La Tour, Fontenelle, Le maréchal Lowendal, La marquise de Pompadour, La comtesse de Brionne, Montesquieu, Trudaine, Le comte de la Tour d'Auvergne, Madame du Barry, Diderot, Noël Nicolas Coypel, Jean Jacques Rousseau.
Il travaille pour l’église Saint Sauveur et l’église des Invalides (Saint Grégoire et Sainte Thérèse). Il est aussi l’auteur de Pomone et Vertumne représentés sous les traits de Madame de Pompadour et de Louis XV (Louvre, ci-joint).
Lemoyne est élu académicien en 1738 (Une nymphe sortant du bain). Il est nommé adjoint à professeur en 1740, professeur en 1744, adjoint à recteur en 1761, recteur en 1768 et directeur en 1769. Il est aussi membre des Académies de Rouen, de Toulouse et de Dijon.
PEINTRES
Jules ANDRE (1807-1869)
Apparenté à Xavier par son mariage avec Adélaïde Larré (ascendance Ruprich-Robert).
Né à Paris, le 24 avril 1807, il étudie dans les ateliers d'André Jolivard et Louis Etienne Watelet avant de devenir paysagiste. Il voyage en Belgique, dans le Midi et la vallée du Rhin. Il est également employé de la Manufacture de porcelaine de Sèvres.
Son style est à mi-chemin entre les écoles classique et moderne. Il peint plusieurs panneaux décoratifs dans le nouveau Louvre et l'Hôtel d'Albe.
Il obtient une médaille de deuxième classe, en 1835, et la Légion d'Honneur, en 1853. Il meurt à Paris, le 16 août 1869.

Edmond ANDRE (1844-1877)
Fils du précédent.
Né à Sèvres, le 8 mai 1844, il étudie la peinture avec son père. Il se spécialise dans la peinture d'Histoire.
Ami d'Edgar Manet qui le représente en polichinelle dans une lithographie de 1874, il meurt à Alger, le 30 mars 1877, à 33 ans.
Jean Baptiste BLAIN de FONTENAY (1653-1715)
Fils de Louis Belin, peintre normand sans grande renommée, et de Marie Degron, ancêtre de Xavier en ligne directe (ascendance Duréault). Il naît à Caen, le 9 novembre 1653. Il ajoute de Fontenay d'après celui d'une localité proche de Caen.
Formé à Paris dans l'atelier de J.-B. Monnoyer, il devient, après son maître, le plus important peintre de fleurs français. Il épouse catholiquement sa fille Marie, le 16 juin 1687. Protestant, il s'était converti, sans doute pour faciliter sa réception à l'Académie. Il est reçu en 1685 (Vase d'or avec le buste de Louis XIV, Louvre).
Il travaille pour les Gobelins et les palais royaux. Il a richement décoré de fleurs l'« escalier de la Reine » au château de Versailles. Au Grand Trianon, il exécute, à partir de 1700, une vingtaine de Vases de fleurs (quelques-uns encore sur place). Il travaille aussi à Marly, Meudon, Compiègne et Fontainebleau (notamment des dessus de porte) et pour de grandes familles de la noblesse. Il peint enfin de nombreuses bordures florales pour des portraits féminins.
Il reçoit un appartement gratuit au Louvre et une pension de 400 livres.





Son art développe la tendance de Monnoyer pour les compositions décoratives somptueuses, qui associent aux fleurs les orfévreries, les rideaux, les éléments d'architecture, avec en outre une prédilection pour la dissymétrie, le plein air, et certaines espèces végétales rares.
Le Louvre et les musées de Mâcon, d'Avignon, de Tours, de Caen, d'Alençon, de Marseille ainsi que la manufacture de Sèvres conservent des natures mortes.
Il meurt à Paris, le 12 févrie 1715. Ses deux fils, Jean Baptiste (1688-1730) et Jacques (1698-1723), lui succèdent sans atteindre sa renommée.
Louis de BOULLONGNE (~1657-1733)
Apparenté à Xavier par son mariage avec Marie Marguerite Baquet, petite-fille de Jean Perrin (ascendance Duréault).
Né à Paris, vers 1657, fils Louis Boullogne I (~1609-1674) et frère de Bon Boullogne (1649-1717), tous deux peintres parisiens. À dix-huit ans, il obtient le grand prix de peinture et part pour Rome en 1676, au moment où son frère en revenait. Il y exécute les copies de l'École d'Athènes, de La Dispute du Saint Sacrement et de plusieurs autres œuvres de Raphaël, d'après lesquelles les Gobelins fabriquent différentes tapisseries pour le roi.
En 1680, il revient à Paris. En 1681, il est reçu membre de l'Académie : son tableau de réception représente Auguste faisant fermer le temple de Janus après la bataille d'Actium.
Il montre, en général, dans ses compositions une grande entente de la mise en scène, une touche ferme, un dessin précis, un beau coloris ; ses têtes sont d'un grand caractère et d'une belle expression.





Louis Boullogne a notamment peint pour Notre-Dame de Paris : Le Centenier, La Samaritaine, La Purification et La Fuite en Égypte ; aux Invalides, une chapelle représentant la Vie de Saint Augustin en six tableaux et la coupole ; à l'Hôtel de Ville, Louis XIV accordant des lettres de noblesse à la ville ; à Versailles, toute la chapelle de la Vierge et six apôtres ; dans les appartements, Apollon et la fille de Glaucus, deux Muses, Jupiter en taureau, L'enlèvement d'Europe ; dans le grand salon de Marly, Cérès et ses enfants, Vénus et Adonis, Vénus et l'Hymen ; à Trianon, Apollon et Hyacinthe ; à la Ménagerie, deux ovales, Vénus faisant forger les armes d'Énée, Vénus donnant des armes à Énée ; à Meudon, deux ovales, Abigail devant David, La Reine de Saba ; à Fontainebleau, dans le salon des réformés, Flore et Zéphyr, Minerve et le buste de François Ier.

En 1722, il est choisi pour dessiner les médailles et les devises de l'Académie des inscriptions, avec une nouvelle pension de mille livres et l'ordre de Saint-Michel. En 1723, il est nommé recteur de l'Académie ; en 1724, premier peintre du roi, avec lettres de noblesse pour lui et sa postérité et, en 1725, directeur de l'Académie, fonctions qu'il remplit jusqu'à sa mort. Louis Boullogne meurt le 21 novembre 1733 et est inhumé à Saint-Eustache. Il laisse une immense fortune aux quatre enfants qu'il eut de son mariage avec Marguerite Bacquet.

Armes : d'azur, à une tour d'argent maçonnée de sable, au chef d'argent chargé de trois étoiles de gueules (source : Armorial général de France, Charles d'Hozier) .
Noël COYPEL (1628-1707)
Apparenté à Xavier par son mariage, en secondes noces, avec Anne Françoise Perrin, fille de Jean (ascendance Duréault).
Né à Paris, le 24 décembre 1628, mort à Paris, le 24 décembre 1707. Membre de l’Académie royale de peinture et de sculpture, en 1663 ; professeur, en 1664. Directeur de l’Académie de France à Rome de 1673 à 1675.
Il participe à la décoration du château de Versailles sous la direction de Charles Le Brun, du Grand Trianon, du palais du Parlement de Bretagne à Rennes, des Tuileries et des Invalides (de 1700 à 1707) et du château de Meudon.
Influencé par Nicolas Poussin, il réalise de grandes compositions sur des thèmes de l'antiquité et des peintures religieuses pour les cathédrales.
Il est le père des peintres Antoine et Noël Nicolas Coypel, et le grand-père du peintre Charles Antoine Coypel (cf. ci-dessous).
Armes : d'azur à une ancre d'argent posée en pal, sur laquelle s'enroule un serpent (ou une vouivre) de sinople, au chef de gueules, à la colombe d'argent tenant dans son bec un rameau d'or (source : Armorial général de France, Charles d'Hozier).






Antoine COYPEL (1661-1722)
Fils du premier mariage de Noël avec Madeleine Hérault, Antoine Coypel naît à Paris, le 11 avril 1661, et meurt à Paris, le 7 janvier 1722.
Il se forme auprès de son père et l'accompagne à Rome. Il y achève sa formation, se révélant un élève doué et précoce. À Rome, il étudie l'art des grands maîtres de la Renaissance et la statuaire antique. Il est fortement influencé par l'école baroque locale et par l'art du Corrège qu'il admire sur le chemin du retour vers la France.
Ses premiers tableaux, perdus mais dont certains sont connus par des gravures, témoignent d'une virtuosité tout à fait exceptionnelle pour un peintre qui n'a pas encore vingt ans. En 1681, il devient membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture avec, pour morceau de réception, une Allégorie des victoires de Louis XIV (Montpellier, musée Fabre) grande composition maîtrisée où les figures sont placées en grappes, adoptant des attitudes très expressives inspirées de Charles Le Brun, et où les coloris vifs s'allient à la finesse du dessin.
Il connaît alors le succès et reçoit de nombreuses commandes pour les demeures royales de Marly, Versailles ou encore Meudon. Il devient le peintre officiel de la maison d'Orléans. Il est alors sensible à l'art de Rubens, influence qui se retrouve notamment dans son Démocrite (Paris, musée du Louvre).





Au tournant du siècle, il peint des œuvres célèbres, Bacchus et Ariane et Le Triomphe de Galatée, aujourd'hui perdues mais copiées à maintes reprises, qui auront une influence durable sur l'art du XVIIIe siècle et son goût pour les sujets mythologiques légers et aimables. Il est nommé directeur de l'Académie en 1714, devient Premier peintre du Roi en 1716 et est anobli en 1717.
Son œuvre majeure est la décoration du plafond de la chapelle du château de Versailles (1716), réalisé dans un style baroque qui rappelle les exemples romains qu le peintre a admirés dans sa jeunesse, notamment Baciccio.
Il réalise aussi de 1714 à 1717 des tableaux de grande taille sur le thème de l'Énéide, pour les murs du Palais-Royal à Paris. Plusieurs sont aujourd'hui au musée du Louvre, tandis qu'Énée et Anchise et La Mort de Didon sont au musée Fabre ; Énée et Achate apparaissant à Didon est conservé au musée des beaux-arts d'Arras.
Antoine Coypel travaille également en étroite collaboration avec différents graveurs : Charles et Louis Simonneau, Girard Audran, Louis Desplaces, Gaspard Duchange, etc.
En 1721, il publie d'intéressants Discours sur son art. Son fils Charles-Antoine lui succède (cf. ci-dessous). Son beau-frère est le sculpteur François Dumont (cf. ci-dessus).
Noël Nicolas COYPEL (1690-1734)
Fils de Noël Coypel et de sa seconde épouse, Anne Françoise Perrin, il naît à Paris, le 17 novembre 1690. Il est considéré par certains historiens de l'Art comme le plus doué de la famille. Il apprend auprès de son père qui meurt alors qu'il n'a que quinze ans. Il remporte plusieurs fois les prix de l'Académie Royale. Il y est agréé, le 31 décembre 1716, et reçu, en 1720, Neptune enlevant la nymphe Amymone (Valenciennes, musée des beaux-arts) comme morceau de réception.
Le roi ayant proposé en 1727, un concours pour stimuler l'émulation entre les peintres d'histoire de l'Académie. Coypel présente Le Triomphe d'Amphytrite.
Il peint la Chapelle de la Vierge dans l'église de Saint-Sauveur. Le plafond, composé de deux principaux groupes, représente Dieu le Père dans une gloire, accompagné de Jésus-Christ, avec des anges et des prophètes, lesquels forment le principal groupe. Les Pères de l'Église et les Saints du Nouveau Testament, qui pouvaient avoir place dans le Ciel, lors de l'exaltation de Marie, sont au dessus. On voit sur un autre plan des anges et des chérubins. On distingue à gauche le Roi David, et à ses pieds, Moïse, tenant les Tables de la Loi, à côté de deux prophètes et de quelques anges qui accompagnent le saint Esprit qui paraît descendre sur la Vierge, dont l'Assomption est représentée au tableau de l'autel : cet ouvrage unit par un assemblage ingénieux, la peinture et la sculpture.
Il fait également pour les Minimes de la Place royale un tableau, considéré comme un de ses meilleurs. Il représente Saint François de Paul passant la Mer avec ses compagnons sur son manteau, qui leur tient lieu de nacelle. Il fait dans le même temps deux tableaux pour les chapelles secrètes de la Sorbonne ; ces tableaux représentant un saint Antoine et un saint Hilaire.






Le chœur de Saint-Jean-en-Grève posséde également un petit tableau de lui représentant Hérodiade dansant devant Hérode. A Versailles, on trouve une Gloire d'Anges et une Nativité dans l'oratoire de la reine. Dans l'hôtel du grand maître se trouve Arion porté sur un Dauphin.
Nommé professeur par l'Académie en 1733, Noël Nicolas Coypel meurt prématurément, le 14 décembre 1734, dans un accident domestique.
Claude François CARESME (1709->1758)
Né à Paris, le 1er avril 1709, fils de Denis, Concierge du Louvre, et Marie Anne Le Page, il épouse à Paris (St-Eustache), Françoise Aimée Coypel, fille de Noël et Anne Françoise Perrin. Son talent et sa réputation de peintre n'atteint pas celles de son beau-père et de ses beaux-frères. On lui connait quelques oeuvres au château de Choisy (1742) et au château de Fontainebleau (1746). En 1747, il est choisi comme Conseiller de l'Académie. Il est le père de Jacques Philippe Caresme, qui suit.
Jacques Philippe CARESME (1734-1796)
Fils de Claude François Caresme, peintre, et de Françoise Aimée Coypel, il naît à Paris, le 25 février 1734.
Il étudie la peinture avec son cousin Charles Antoine Coypel, fils d'Antoine. Elève de l'Académie à partir de 1753, il est agréé, en 1766, comme peintre d'Histoire mais est exclu, en 1778, pour n'avoir pas remis son oeuvre de réception.
Il est connu pour ses dessins de Bacchanales et ses scènes galantes souvent reproduites par les graveurs Bonnet, Demarteau, Voyez etc.
Il meurt à Paris, le 1er mars 1796.




Maurice DENIS (1870-1943)
Epoux, en secondes noces, d'Elisabeth Graterolle (ascendance Ruprich-Robert).
Maurice Denis, né le 25 novembre 1870 à Granville (Manche), mort à Paris le 13 novembre 1943, est un artiste peintre nabi, décorateur, graveur, théoricien et historien de l'art français.
Il étudie simultanément à l'École des beaux-arts et à l'Académie Julian, en 1888, mais il quitte rapidement la première, la jugeant trop académique. Il fonde avec Paul Sérusier le groupe des nabis et en devient le théoricien. En 1892, au Salon des indépendants, il présente un tableau énigmatique, Mystère (Matin) de Pâques, signé en bas à droite du monogramme « Maud » qui ajoute encore au mystère de l'œuvre.
Il définit dans un article de la revue Art et Critique ce qu'il appelle le « néo-traditionnisme », dans sa phrase restée célèbre comme la profession de foi de l'esthétique nabie : « Se rappeler qu'un tableau, avant d'être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées. »

À partir de 1890, il revient à un art plus décoratif, peignant de grands panneaux pour les habitations de plusieurs mécènes, dont la maison de Gabriel Thomas. En 1891, il fait la connaissance d'Henry Lerolle qui lui achète un premier tableau, lui commande un plafond, et le reçoit chez lui. Le jeune peintre rencontre chez lui, le musicien Ernest Chausson qui lui commande à son tour trois plafonds pour son hôtel particulier parisien du boulevard de Courcelles, le collectionneur Arthur Fontaine, et Denys Cochin qui lui commande La Légende de saint Hubert. Henry Lerolle le présente au galeriste Paul Durand-Ruel, le jeune artiste nabi est lancé.
Il achève La Légende de saint Hubert sur sept panneaux, en 1897. Mais, dès 1892, Maurice Denis a abandonné l'iconographie traditionnelle pour une autre plus personnelle, fortement inspirée par la poésie symboliste et la poésie épique du Moyen Âge. Il introduit l'image de la femme dans des jardins paradisiaques dans lesquels les nuances et la suavité des tons viennent révéler l'atmosphère rêveuse des lieux. Il prend souvent sa femme Marthe pour modèle féminin dans ses tableaux.
Il découvre la Toscane en compagnie d'Ernest Chausson. Il y peint une série de paysages au cours de dix voyages. Son style évolue progressivement, le peintre introduit un certain modelé, retrouvant une tradition classique de perspective du décor, dans, par exemple, ses Figures dans un paysage de printemps de 1897.
À partir de 1898, il aborde le thème des Baigneuses au cours de plusieurs séjours à Perros-Guirec en Bretagne où il achète la villa Silencio. Dans la décennie 1900, il fait partie, avec Lucien Simon, Edmond Aman-Jean, André Dauchez, George Desvallières, Charles Cottet d'un groupe de jeunes peintres surnommé « Bande noire » par les critiques d'art car ils rejettent les toiles claires des impressionnistes. En 1906 il voyage avec Ker-Xavier Roussel en Provence et sur la côte, où la lumière des bords de mer lui permet d'exalter les couleurs.
À cette époque, Denis rencontre le graveur Jacques Beltrand. Les deux hommes se lient d'amitié et Beltrand devient, avec ses frères Camille et Georges, l'interprète exclusif du peintre, gravant pour lui nombre de ses œuvres sur bois. Jusqu'à la mort de Denis, ce sont un total de 23 livres qui seront illustrés.
Maurice Denis réside une grande partie de sa vie à Saint-Germain-en-Laye, il utilise les locaux d'un vieil hôpital appartenant à la paroisse. Il y construit un atelier en 1912, et devient propriétaire des lieux, qu'il renomme le « Prieuré », à partir de 1914. Son succès est alors international, il est au sommet de sa notoriété.
La guerre et la mort de sa femme, le 22 août 1919, après de nombreuses années de maladie, renforcent son action pour un art chrétien. Il se consacre alors à la décoration de la chapelle de son prieuré par des fresques, la conception des vitraux, du mobilier, sur le thème de sainte Marthe. Bien qu'inachevée, elle est inaugurée le 25 mars 1922. Elle servira à plusieurs reprises pour des cérémonies religieuses, le peintre y mariera plusieurs de ses enfants. Il épouse en secondes noces, cette même année, Élisabeth Graterolle.
Il enseigne à l'Académie Ranson, de 1908 à 1921. Il fonde en 1919 les Ateliers d'art sacré avec George Desvallières, forme toute une génération de jeunes peintres et côtoie le peintre fauviste Victor Dupont. Sa reconnaissance officielle atteint son apogée après la fin de la Première Guerre mondiale, plusieurs expositions rétrospectives lui sont consacrées (Biennale de Venise en 1922, Pavillon de Marsan à Paris en 1924).
En 1941, il est nommé, avec Jacques Beltrand, membre du Comité d'organisation professionnelle des arts graphiques et plastiques. Il meurt à Paris, le 13 novembre 1943, renversé par un camion.




Jean Baptiste MONNOYER (1636-1699)
Ancêtre direct de Xavier (ascendance Duréault), il naît à Lille, le 19 juillet 1636. Il débute ses études à Anvers, où il est particulièrement marqué par les exemples de Davidsz de Heem. Après quelques essais de peintures d'Histoire, il se rend à Paris en 1655, et participe à la décorations de plusieurs hôtels particuliers de la capitale française, parmi lesquels l'hôtel Lambert et l'hôtel Lauzun. Il rencontre Charles Le Brun, qu'il retrouve aux chantiers de Vaux-le-Vicomte. Le Brun l'emploie ensuite à la décoration de plusieurs demeures royales comme Vincennes, Saint-Cloud, Versailles, et Marly.
Il est reçu à l'Académie royale de Peinture et de Sculpture le 14 avril 1665, sur présentation de Fleurs, fruits, et objets d'art (Montpellier, musée Fabre), son œuvre la plus célèbre. Il est nommé conseillé de l'Académie le 1er juillet 1679, mais n'expose qu'une seule fois au salon (celui de 1673), sous le nom de « Baptiste ».
Ce spécialiste de la peinture de fleurs travaille également pour les manufactures des Gobelins et de Beauvais. Ses œuvres, d'une grande précision botanique, sont très recherchées. De nombreuses lui ont été à tort attribuées car il ne les signe et ne les date que rarement. Elles sont, pour certaines d'entre elles, rendues à son fils Antoine Monnoyer. Son livre intitulé Le Livre de toutes sortes de fleurs d'après nature a été largement repris par de nombreux artistes.





Monnoyer accepte la proposition de l'ambassadeur d'Angleterre en France, lord Montagu, de le suivre outre-manche. Il se rend ainsi à Londres vers 1685, et est employé à la réalisation de plusieurs décors : à Montagu House, mais aussi au château de Kensington, pour le compte des reines Marie II et Anne d'Angleterre, ainsi que pour d'autres grandes demeures anglaises. Monnoyer meurt à Londres le 16 février 1699.
Son gendre Jean Baptiste Blain de Fontenay (cf. ci-dessus) et son fils Antoine lui succèdent (cf. ci-dessous).
Antoine MONNOYER (1672-1747)
Fils du précédent, il naît à Paris, le 6 avril 1672. Il étudie avec son père.
Il le suit en Angleterre, où l'ambassadeur d'Angleterre en France, sir Ralph Montagu, avait fait venir Monnoyer « père » pour décorer son hôtel de Burlington, aux côtés de Charles de La Fosse. A cette époque, les tableaux de fleurs connaissent un vif succès. L'apprentissage d'Antoine a donc lieu en Angleterre, dans les ateliers de la Burlington House (Piccadilly) et de Kensington Palace.
Après la mort de son père, Antoine fait un premier séjour à Rome ; puis, il rentre en France, travaille au Trianon et est reçu à l'Académie en 1704 (25 août). Dans les années 1708-1710, il travaille au décor de la chapelle de Versailles avec son beau-frère, Jean-Baptiste Blain de Fontenay ; à la même période, il peint deux grands tableaux pour le château de Meudon.
Après un nouveau séjour en Italie, il retourne en Angleterre en 1714 et y reste jusqu'en 1729, où il est documenté de nouveau à Rome. Les années suivantes, il voyage en Europe, au Danemark et surtout en Suède vers 1733. Antoine Monnoyer fait ainsi déjà figure, par ses nombreux voyages dans les grandes capitales européennes, d'artiste international comme le XVIIIe siècle en connaîtra tant.
L'apport artistique de ce peintre est souvent mal connu, voire ignoré. En effet, trop souvent confondu avec son père, on oublie que le succès du « style Monnoyer » est plus dû à Antoine qu'à Jean-Baptiste. C'est grâce aux nombreuses œuvres réalisées lors de son séjour en Angleterre que cette manière, qu'il tenait de son père, séduisit plusieurs artistes étrangers comme Jean-Baptiste Jaspers (1620-1691)[] et Jan Frans Van Son (1658-1718).
D'autre part, si l'art d'Antoine est fortement influencé par celui de son père et de son élève le plus doué, Blain de Fontenay, il ne faut pas oublier qu'il s'en écarte aussi et créa ses propres caractéristiques. Tout d'abord, l'art d'Antoine diffère par la méthode qu'il emploie. En effet, si Jean-Baptiste peignait directement ses compositions florales d'après des modèles naturels, Antoine suivait la technique utilisée par Jacob Bogdani (16581724), également présent en Angleterre. Il étudiait ses compositions en taillant des formes grossières de fleurs qu'il collait sur une toile verte, et c'est seulement à ce moment, une fois qu'il avait fixé sa composition, qu'il peignait les fleurs en utilisant des spécimens naturels comme modèles. De plus, au lieu de s'attacher véritablement aux couleurs des fleurs, sa palette était plus définie par les besoins décoratifs du tableau.
Par ailleurs, s'il reprend la plupart du temps des modèles établis par son père, il innove également en utilisant des nouvelles variétés de fleurs, notamment des roses aux couleurs et aux formes plus recherchées ; il use aussi d'une couleur bleu lavande très pâle, qu'on ne trouve ni chez son père, ni chez Blain de Fontenay. On peut également identifier ses œuvres par des motifs caractéristiques, comme celui de la grenade ouverte, souvent placée au premier plan.




Gustave POPELIN (1859-1937)
Apparenté à Xavier (ascendance Ruprich-Robert) par son mariage avec Marie Suzanne Henriette Doumerc, il naît à Paris, le 30 juillet 1859.
Fils du peintre et émailleur Claudius Popelin, Gustave Popelin reçoit les conseils d'Ernest Hébert, puis entre à l'École des beaux-arts en 1879 où il intègre les ateliers de Gabriel Ferrier et Eugène Giraud. Il obtient après une tentative infructueuse le prix de Rome en 1882 avec Mathias refusant de sacrifier aux idoles (conservé à l'École nationale supérieure des beaux-arts, ci-dessous). Il expose au Salon des artistes français entre 1880 et 1911, des peintures d'Histoire et des portraits : il obtient une mention honorable en 1880, une médaille de deuxième classe en 1896, et une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900.


ECRIVAINS
Agrippa d'AUBIGNE (1552-1630)
Apparenté à Xavier (ascendance Ruprich-Robert) par son mariage, en troisièmes noces avec Renée Burlamacchi, fille de Michele et Chiara Calandrini.
Théodore Agrippa est nait à Saint Maury près de Pons, en Saintonge, le 8 février 1552. Il est le fils de Jean, juge d'origine roturière, et Catherine de L'Estang, de petite noblesse, qui meurt en lui donnant la vie. Agrippa est baptisé dans la religion catholique mais est élevé dans la religion calviniste.
Sous la férule de précepteurs calvinistes, Agrippa apprend le latin, le grec et l'hébreu. Envoyé à Genève en 1565, Agrippa y poursuit ses études sous la protection de Théodore de Bèze. Lorsqu'éclate la deuxième guerre de religion (1567), il s'engage sans hésiter dans l'armée protestante.
Quelque temps après la Saint-Barthélemy, Aubigné retourne à la cour de France où il se lie avec le roi de Navarre (futur Henri IV) et devient son écuyer (août 1573). Il fait partie des compagnons du roi de Navarre lorsque ce dernier fuit la cour le 4 février 1576.

Cette amitié entre le roi et son écuyer dura plusieurs années, le roi lui confiant de nombreuses missions. Mais de caractère emporté et intransigeant, Aubigné se brouilla à de nombreuses reprises avec son maître. Aubigné lui reprochait de ne pas être suffisamment attaché à la cause protestante. Aubigné retourne à la cour de Navarre en 1579.
Pendant les guerres de la Ligue, Aubigné s'illustre de nouveau au combat. Il participe à la bataille de Coutras que remporte Henri sur l'armée royale en 1587. Henri de Navarre le nomme maréchal de camp en 1586, puis gouverneur d'Oléron et de Maillezais, que d'Aubigné avait conquis par les armes en 1589, puis vice-amiral de Guyenne et de Bretagne.
Après l'assassinat du duc de Guise en 1588, Aubigné reprit part aux combats politiques et militaires de son temps. Il est alors le représentant de la tendance dure du parti protestant (« les Fermes »). Comme de nombreux protestants, d'Aubigné ressent l'abjuration d'Henri IV, en 1593, comme une trahison. Les divergences politiques et religieuses finissent par le séparer du roi. Aubigné est peu à peu écarté de la cour, dont il se retira définitivement après l'assassinat d'Henri IV en 1610.
En 1611, à l'Assemblée des églises protestantes de Saumur, D'Aubigné, élu du Poitou, ridiculise le parti des « Prudents » dans Le Caducée ou l'Ange de la paix. Il semble que c'est à cette période qu'il se tourne vers l'écriture, qui n'est pour lui qu'un autre moyen de prendre les armes, en multipliant les pamphlets anti-catholiques et les attaques polémiques contre les protestants convertis. Refusant tout compromis, d'Aubigné est contraint de quitter la France en 1620, après la condamnation de son Histoire universelle depuis 1550 jusqu'en 1601 par le Parlement. D'Aubigné se retire alors à Genève, où est publié l'essentiel de ses œuvres. Il y épouse, en 1623, Renée Burlamacchi et y meurt le 9 mai 1630.
L'œuvre littéraire
Méconnu de ses contemporains, il fut redécouvert à l'époque romantique, notamment par Victor Hugo, puis par le critique Sainte-Beuve. Son oeuvre principale est Les Tragiques. Le printemps est un recueil de sonnets, de stances et d'odes qui reprend la lyrique pétrarquiste sur les tons opposés de la rage du désespoir et d'une fantaisie plus légère. Le premier recueil de sonnets du Printemps, L'hécatombe à Diane, est dédié à Diane Salviati, jeune fille qu'il aimait et qu'il n'a pas pu épouser à cause de la différence de religion. À la fin de sa vie, les Petites oeuvres meslees associent Méditations sur les Psaumes et poésies religieuses.
L'essentiel de son œuvre est polémique. D'Aubigné, engagé dans les combats de son époque, cherche ainsi à discréditer les vanités de la cour royale et la religion catholique dans La Confession du Sieur de Sacy et Les aventures du baron de Faeneste. Son Histoire Universelle est aussi, malgré son titre, une œuvre engagée, destinée à justifier l'autonomie politique et militaire des protestants français. Il publie aussi de nombreux opuscules politiques. À la fin de son existence, il écrit ses mémoires, Sa vie à ses enfants (Constant, Marie et Louise), pour leur montrer « sa gloire » et « ses fautes » et leur être par là-même un exemple profitable.
Œuvres :
Histoire Universelle, 1616
Hécatombe à Diane, recueil de sonnets
Les Tragiques (1616, retravaillé sur manuscrit jusqu'en 1630
Histoire universelle (11 vol., 1616-1630
Les Aventures du baron de Faeneste (1630)
Petites œuvres meslées du sieur d'Aubigné (1630)
Mémoires de Théodore Agrippa d'Aubigné publiés pour la première fois d'après le ms. de la bibliothèque du Louvre par M. Ludovic Lalanne, suivis de fragments de l'histoire universelle de d'Aubigné et de pièces inédites, Éd. Ludovic Lalanne, Paris, Charpentier, 1854
La Responce de Michau l'aveugle, suivie de La réplique de Michau l'aveugle : deux pamphlets théologiques anonymes
Maurice GRATEROLLE (1850-1942)
Cousin de Jacques Coullet par son mariage avec Marguerite Perrin (ascendance Ruprich-Robert). Engagé volontaire dans la cavalerie, il combat lors de la guerre de 1870-71 et devient plus tard capitaine dans la cavalerie territoriale. Dans le civil, il est négociant en vins et spiritueux avec son frère Georges.
Il se consacre parallèlement à l'écriture et publie des poésies, des essais historiques et une pièces de théâtre :
- Clairons et Musettes, poésies, A. Savine, 1888
- Les traits d'union, comédie en un acte, A. Bellier, 1892
- Rêves et réalités, poésies, L. Sauvaitre, 1891
- Une ville curieuse (Saint-Emilion), Féret éditeurs, 1892
- Robespierre, A. Bellier, 1894
- Le vieux Bordeaux, Feret et fils, 1894
Il collabore également à la revue La Vie Bordelaise. Membre de la Société des gens de Lettres, il est nommé officier d'Académie en 1885.

Michel PROVINS (1861-1928)
Beau-frère de Henri Duréault et de son épouse Amica Renaud, arrière-grands-parents de Xavier (ascendance Duréault), par son mariage avec Céline Renaud.
Michel Provins est le pseudonyme de Gabriel Lagros de Langeron, écrivain français, né le 23 mai 1861 à Nogent-sur-Seine et décédé le 1er octobre 1928 à Paris (XVIe).
Issu d'une famille bourgeoise, il est le fils de Charles Antoine Ernest Lagros de Langeron, propriétaire, sous-préfet de 1853 à 1870, chevalier de la Légion d'honneur, et Gabrielle Louise Adèle Chabrelie. Il entame de solides études de droit et devient avocat à la Cour d'appel de Paris.
Après son mariage, il devient chef-adjoint du Parquet à la Cour des comptes (1892-1898), puis quitte cette institution pour les fonctions de receveur-percepteur de la Seine (1901-1919) et administre plusieurs sociétés importantes. Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1906, il est promu officier en 1927.

Il écrit plusieurs dizaines d'histoires et de nouvelles dans les années 1890 jusqu'au début des années 1910. Il commençe tôt une carrière de journaliste-écrivain dans de grands journaux comme Le Figaro ou au Journal, etc., mais écrit surtout pour l'Illustration (à partir de 1894), et il devient ensuite le directeur de L'Illustration économique et financière. Il est l'auteur de quelques pièces de théâtre. Il est membre du Comité de la Société des gens de lettres et professeur d'économie à l'Association philotechnique. Lorsqu'il arrête d'écrire des nouvelles, au milieu des années 1910, il s'adonne entièrement à sa passion pour l'économie notamment à la tête de la partie économique de l'Illustration.
Œuvres littéraires
Histoires et nouvelles, romans, divers
La Femme d'aujourd'hui
Les Lendemains d'aujourd'hui, éd. Paul Ollendorff, 1899.
Les Fées d'amour et de guerre
Les Passionnettes, éd. Paul Ollendorff, 1901.
L'Histoire d'un ménage
Heures conjugales, éd. Paul Ollendorff, 1902.
Tendresses futiles
Dialogue d'amour
Du désir au fruit défendu
L'Inconsolable
L'Arbitre
Le Piment
Jasmin
Le Fond secret
Le Fils unique
Les sept cordes de la lyre
Le cœur double - Le grain de sel, éd. Charpentier et Fasquelle, 1908.
Comment elles nous prennent, éd. Charpentier et Fasquelle, 1904.
Les illusions, éd. Charpentier et Fasquelle, 1906.
Celles qu'on brûle, celles qu'on envoie
Le Clos de Vougeot et son château, son histoire, sa vigne, son avenir, éd. Victor-Havard, 1896.
Théâtre
Incompatibilité d'humeur
Les Dégénérés
Le Vertige
Un Roman de théâtre
Ses oeuvres se nourissent d'une critique désabusée et ironique de la société de l'époque.
Il joussait d'une vraie notoriété à l'époque mais il est aujourd'hui oublié. Il était également critique littéraire.