
BRANCHE DUREAULT (Bourgogne)
Germaine DUREAULT (1888-1968)
Germaine Duréault, troisième et dernière fille de Henri et Amica Renault, naît à Auxerre (Yonne) où son père est Secrétaire général de la Préfecture, le 27 janvier 1888. Fille de préfet, elle le suit dans ses affectations à Vendôme, Saintes, Blois, Rennes, Arras, Bordeaux et finalement Paris, au 38 de la rue Scheffer, XVIe. Son éducation est faite par des professeurs particuliers.




Elle devient une élégante jeune fille mais tarde à trouver un mari. Une conspiration familiale orchestrée par ses beaux-frères polytechniciens et ses soeurs lui fait rencontrer , autre polytechnicien, qu'elle épouse à Paris XVIe, le 12 mars 1918.



Bonne maîtresse de maison et excellente cuisinière, elle se consacre ensuite à ses trois fils et ses deux filles et, plus tard, à ses quatorze petits-enfants qui bénificient de son affection et de sa tendresse toujours inquiète.




Elle est morte le mars 1968. Elle est enterrée à Joncy, en Sâone-et-Loire, aux côtés de ses parents et de son mari.
Pour plus de détail voir sa notice biographique :
Henri DUREAULT (1858-1942)
Fils aîné de Lazare et Léonie Duréault, cousins germains, il naît à Burzy (Saône-et-Loire), le 3 juillet 1858. Il commence des études de Droit à Dijon, son service militaire dans les Zouaves en Algérie (1879-80). A sa démobilisation, il est engagé dans comme secrétaire particulier de Félix Renaud, préfet de la Seine-Inférieure, avant de terminer ses études de Droit. Sa carrière préfectorale débute par un poste de conseiller de préfecture de l'Allier, fin 1883 ; sous-préfet de Briançon, en mai 1885 ; de Fougères, en août 1885 ; secrétaire général de l'Yonne, en mai 1886 ; sous-préfet de Vendôme, en mars 1890 ; de Saintes, en janvier 1892 ; chef du bureau politique au Ministère de l'Intérieur, en octobre 1893 ; préfet du Loir-et-Cher, en août 1894 ; d'Ille-et-Vilaine, en octobre 1897 ; du Pas-de-Calais, en octobre 1900 ; de la Gironde, en janvier 1907 ; Directeur de la Dette Marocaine, en février 1914. Après la guerre, il est maire de Joncy pendant de longues années.
Il épouse à Paris VIIIe, le 15 janvier 1884. Il meurt à Joncy, dans sa propriété des Croisettes, le 2 juillet 1942. Il est enterré au cimetière du village.
Sa biographie détaillée est accessible par la Bibliothèque et le lien suivant :

Lazare DUREAULT (1831-1918)

Fils dernier né d'Antoine et Euphrasie Verneau, il naît à Montcenis, le 27 septembre 1831. Il épouse sa cousine germaine Léonie Duréault à Burzy, le 22 septembre 1859.
Léonie est la plus jeune fille de Claude, frère aîné d'Antoine, et de Julie Brenot. Elle naît le 30 mai 1838 à la Condemine, juste à l'ouest de la commune de Burzy. A la Condemine se trouvait une maison de maître, disparue depuis, et une grosse ferme qui faisait l'élevage des charolais. Cette propriété venait du côté Brenot.
C'est là que vivent d'abord Lazare et Julie et que naissent leur fils et leurs trois filles. Lazare vit confortablement des revenus de ses terres.

Un des frères aînés de Julie, Léon, veuf et sans enfants, ruiné par les sommes considérables dépensées dans la construction de la maison des Croisettes à Joncy et des placements malheureux, la famille doit éponger ses dettes mais se partage ses biens. Dans ce partage, la maison des Croisettes revient à Lazare et Léonie qui y emménagent peu après la naissance de leur dernière fille, à la fin de 1873. Ils y hébergent Léon jusqu'à sa mort, en 1895. Léonie meurt aux Croisettes, le 23 août 1910, et Lazare, le 3 décembre 1918.
La propriété des Croisettes passe à Henri et est vendue après son décès.


Les premiers DUREAULT
La famille Duréault est présente à Moroges (Saône-et-Loire) dès le XVIe siècle. Les registres paroissiaux débutent en 1597 avec une lacune entre 1619 et 1644. Les archives des notaires ont été consultées pour compléter.
Le nom est orthographié de façon extrêmement variable dans les anciens documents avec des débuts en du-, de- ou des-, des terminaisons en -ault, -aut, -aulx, - aux, -aud, -au etc. Le nom est une forme avec article du nom d'origine germanique Rouault.
Les Duréault étaient des vignerons. La famille s'est divisée en de multiples branches qui ont essaimé dans les villages voisins. L'une d'elle est toujours présente à Moroges et toujours productrice de vins. On peut voir une vingtaine de tombes Duréault dans le cimetière.

Claude (1793-1851) et Antoine Duréault (1798-1877), fils de Claude et Marie Cotelle, naissent à Moroges le 16 mars 1793 et le 9 avril 1798. Claude épouse à Burzy, le 20 janvier 1818. Ils ont cinq fils et une fille, Léonie. Il est à l'origine de la branche des Duréault de la Condemine à Burzy. Antoine épouse à Moroges, le 5 septembre 1825. Ils ont trois filles et un fils, Lazare. Claude meurt à Burzy, le 13 juillet 1851 et Antoine à Moroges, le 1er juillet 1877.
Claude Duréault (1764-1846), fils d'Antoine et Jeanne Demortière, naît à Moroges, le 13 avril 1764. Il est vigneron et négociant en vins. Engagé dans la Révolution, il est membre du Directoire de Saône-et-Loire de novembre 1792 à novembre 1793. Son frère aîné Antoine est également de ce Directoire. Il est destitué à la chute de Robespierre, condamné à mort en 1795, mais amnistié par la Convention l'année suivante. Claude est président de l'administration municipale du canton de Buxy entre 1798 et 1799.
Il profite de son état de membre du Directoire pour mettre la main sur le château de Moroges, appartenant aux Thésut du Parc, vraisemblablement émigrés, qui le récupèrent plus tard. Il habite ensuite le château de Chamilly dont le dernier seigneur est guillotiné, en 1794. En 1805, fortune faite, il achète le château du Monay à St-Eusèbe aux héritiers de Jacques Pierre Quarré, seigneur du Monay, chanoine d'Autun, conseiller-clerc au Parlement de Dijon. Avant lui, les Duréault étaient des vignerons aisés, sans plus. C'est lui qui fait la fortune de la famille, sans doute pas uniquement grâce au commerce du vin.
Il épouse à Palinges, le 6 novembre 1786. Ils ont trois filles et quatre fils. Il meurt au château des Ruées, à Marly-sur-Arroux, le 26 mai 1846.
Le château de Chamilly (XVI-XVIIe), est une exploitation viticole appartenant à la famille Desfontaine depuis 1840.
Le château du Monay, construit au XVIIe sur les restes d'un château du XIIIe, est passé par héritage aux Lorenchet de Montjamont, descendants de Pierre Duréault, fils aîné de Claude. Il a été en partie classé, en 1993.
Le château des Ruées est passé par héritage à Jeanne Duréault épouse d'Etienne François Merle, fille aînée de Claude.



Antoine Duréault (1740-1805), fils de Philippe et Pierrette Boillereault, naît à Fissey, hameau de Moroges, le 6 mars 1740. Il est dit "marchand", sans doute de vin, et "bourgeois". Il épouse en première noces à Moroges, le 25 novembre 1760. Ils ont cinq filles et quatre fils. Après le décès de son épouse, il se remarie à Givry, le 23 octobre 1794, avec Pierrette Montillot, dont il a un fils. Il meurt à Moroges, le 21 janvier 1805. Il semble avoir toujours vécu à Fissey, juste à l'ouest de Moroges.
Philippe Duréault (1698-1760), fils aîné de Claude et Léonarde Menand, naît à Fissey, Moroges, le 13 février 1698. Il épouse en premières noces à Moroges Jeanne Prieur de Saint-Mard-de-Vaux, le 6 février 1720. Ils ont deux filles et deux fils. Son épouse meurt, le 13 mars 1733, et il se remarie à Moroges avec Léonarde Morlet de Saint-Laurent d'Andenay, le 31 août 1734. Elle meurt, le 23 avril 1735. Il épouse alors à Moroges, en troisèmes noces, , le 9 juillet 1736. Ils ont trois filles et un fils, Antoine. Philippe meurt à Fissey, le 20 juin 1760.
Claude Duréault (1671-1731), fils de Philippe et Gabrielle Demortière, naît à Moroges, sans doute à Fissey, le 15 avril 1671. Il épouse de Jambles, à Moroges, le 22 avril 1697. Ils ont trois fils et quatre filles. Il meurt à Fisssey, le 4 septembre 1731.
Philippe Duréault (~1633-1710), fils de Pierre et Pierrette Boillereault, naît certainement à Moroges vers 1633 (lacune du registre). Il épouse , le 29 décembre 1659. Le contrat est passé devant Maître André Delaforge de Buxy. Ils ont cinq filles et quatre fils. Il meurt à Moroges, le 8 février 1710.
Pierre Duréault (1605-1681), fils de Jean et Emilande Jourdain, naît à Moroges, le 22 décembre 1605. C'est le premier acte de la ligne directe. Son contrat de mariage avec est passé à Moroges devant Maître François Demortière, le 17 janvier 1633. L'épouse apporte en dot :
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50 livres dont la moitié payable au bout d'un an et l'autre au bout de trois ans
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aux vendanges prochaines, une certaine quantité de vin, moitié blanc, moitié clairet
-
ses parents prennent en charge les frais du repas de noces et la robe nuptiale
Le nombre exact de leurs enfants, au moins deux fils et deux filles, n'est pas connu. Il meurt à Moroges, le 19 mars 1681.
C'est le premier de la lignée dont nous ayons la signature, écrite Duruault à cette époque. Tous les Duréault savaient écrire.

Acte de baptême de Pierre Duréault :
"Item ce jourd'hui vingt deuxiesme du moys de decembre mil six cent cinq a este baptise Pierre Duruaulx fils de Jehan Duruaulx et de sa femme Emillande Jordain et ses parains et maraines Pierre Duruaulx le jeune Jacques de la Condemene ... de la Condemene et Marie Germaine vefve de feu Claude Duruaulx assiste de la bonne mere Magdalayne Garnier femme de Niepce tous de la paroisse dud. Moroges
Signé : Paicher (?) pbre."

Jean Duréault, fils de Toussaint, nait à Moroges vers 1565-75. Il épouse Emilande Jourdain par contrat devant Maître Morelet, le 22 novembre 1595. Les minutes de ce notaire ont disparu mais ce contrat est cité dans un autre, daté du 29 janvier 1621, passé devant Maître Dambronay. Ils ont six fils et une fille à Moroges entre 1598 et 1610. Jean est décédé en 1630 mais la date de son décès n'est pas connue.
Sur Toussaint Duréault, le premier du nom qui soit connu avec certitude, on sait peu de choses, sinon qu'en plus de Jean, il a eu au moins deux autres fils : Claude l'ancien et Claude le jeune, le second ayant épousé par le même contrat de mariage que son frère Jean, Pierrette Jourdain, soeur d'Emilande. On ne sait rien de plus sur la famille Jourdain.
La descendance de Toussaint s'est ramifiée en de multiples branches toujours représentées en Saône-et-Loire et ailleurs.






Famille BOILLEREAULT
Comme pour les Duréault, l'orthographe du nom de cette famille de Moroges est très variable au niveau du final mais on trouve aussi des orthographes Ballereau. C'est une famille de vignerons de Fissey, voisins des Duréault, ce qui explique que l'on trouve quatre alliances de garçons Duréault avec des demoiselles Boillereault, dont deux dans la ligne directe. Comme les Duréault, elle s'est ramifiée en de multiples branches.
La lignée débute avec Léonard Boillereault, fils de Henri et d'une Léonarde. De son mariage avec Jeanne Durupt, Léonard a eu un fils Jacques, marié en premières noces avec Antoinette Baudot et remarié, le 17 décembre 1595, par contrat devant Maître Antoine Demortière avec Françoise Grillot, d'une famille de Moroges que l'on trouve également à plusieurs reprises dans l'ascendance. La dot de l'épouse est de 15 écus sols valant 45 francs. Les Boillereault semblent un peu moins fortunés que les Duréault.
De ce mariage est née, le 9 mai 1608, Pierrette qui épouse Pierre Duréault, en 1633, et Jean, né le 8 septembre 1604, qui épouse Claudine Miman, ancêtres au quatrième degré d'Antoine Duréault, né le 6 mars 1740, qui épouse à Moroges, le 25 novembre 1760, Jeanne Demortière, née le 23 août 1731, sa cousine au douzième degré (ancêtre commun à la sixième génération), puisqu'elle a pour aïeule Jeanne Boillereault, fille de Léonard et de son autre épouse, Benoîte Vallot. L'arbre ci-joint facilitera la compréhension.
Alliances de la ligne directe : Baudot, Ducret, Durupt, Grillot, Miman, Masson, Vallot.
Benoît Boillerault est le premier de la lignée dont la signature a été trouvée.


Famille DEMORTIERE
Comme les Duréault et le Boillereault, la famille Demortière est une famille ancienne de Moroges aux très nombreuses ramifications, dès le XVIe siècle. Il reste encore des incertitudes sur les premiers degrés et toutes les branches n'ont pas pu être reliées à l'arbre principal.
Ce sont principalement des vignerons de Cercot et Vingelles (cf. carte de Cassini ci-dessus), mais on trouve également trois notaires ayant exercé à Moroges : Philibert, Antoine et François. Philibert pourrait être le personnage noté N4 sur l'arbre ci-joint. Le hameau des Mortiers, proche de Cercot, ou celui de Mortière, au sud de Givry, sont peut-être à l'origine du patronyme.
Le premier ancêtre semble être un Léonard, dans la première moitié du XVIe siècle. On compte pas moins de six mariages Demortière-Duréault, dont deux dans la ligne directe, et six Demortière-Boillereault.
Gabrielle Demortière, fille de Sébastien et Pierrette Gautheron, née vers 1633, épouse Philippe Duréault par contrat devant Maître Delaforge, le 29 décembre 1659. Elle meurt le 20 décembre 1698. Elle est l'arrière grand-mère d'Antoine Duréault qui épouse Jeanne Demortière, le 25 novembre 1760. Jeanne, fille de Jean et Antoinette Vincent, est née le 23 août 1738. Léonard Demortière est son ancêtre à la huitième génération, ce qui fait qu'en plus d'être cousins au douzième degré du côté Boillereault (cf. ci-dessus), ils le sont au quinzième du côté Demortière.
Alliances dans la ligne directe : Barault, Baudot, Clugny, Gautheron, Juillet, Mathey, Vincent, Violot.


Famille MENAND


Contrairement aux familles précédentes, les Menand ne sont pas originaires de Moroges mais de Jambles, village voisin au nord. Ils sont aussi vignerons.
Léonarde, fille de François et Jeanne Grillot, naît vers 1670 et épouse Claude Duréault à Moroges, le 22 avril 1697. Elle meurt à Moroges, le 10 juin 1758.
François, fils de Benoît et Léonarde Juillet, naît à Jambles vers 1626. Il semble avoir épouse Jeanne Grillot par contrat du 26 janvier 1647 passé devant un notaire de Chalon-sur-Saône. Ils ont au moins quatre fils et quatre filles (les registres de Jambles ne débutent qu'en 1672). Jeanne Grillot meurt à Jambles, le 15 novembre 1688. François y meurt le 29 janvier 1712, apparemment sans s'être remarié, ce qui est plutôt inhabituel pour l'époque.
Autres familles de Moroges et des environs
BAUDOT
Famille de paysans et vignerons de Moroges, alliée à deux reprises à la famille Demortière :
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Claudine, fille d'Alexis et d'une inconnue, mariée entre 1583 et 1590 avec Jean Demortière, le Jeune dit Perreau.
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Jeanne, fille d'Hugues et Jeanne Boillereault, née le 7 octobre 1607, épouse de Regnaud Demortière, dont l'ascendance reste inconnue. Hugues est lui-même fils de Charles, frère d'Alexis, et de Jeanne Masson.
DUCRET
Famille de vignerons de Moroges. Antoinette, fille de Claude et Pierrette Durand, naît à Cercot, hameau de Moroges, le 5 janvier 1685. Elle épouse Fiacre Boillereault, le 26 janvier 1706. Elle meurt le 7 janvier 1755. Sa mère, Pierrette Durand, fille de Denis et Jeanne Bataillard, semble être originaire de Mercurey. Son père, Claude Ducret, est issu de familles de vignerons de Moroges : Lardet, Violot, Grillot et encore les Demortière, deux fois.

GAUTHERON
Pierrette Gautheron, fille de Pierre et Guillemette Blandenet, naît à Moroges, le 5 novembre 1600. Elle épouse Sébastien Demortière. Cette famille semble s'être éteinte assez rapidement.
GRILLOT
On trouve cette famille de vignerons de Moroges une fois dans l'ascendance Boillereault et deux fois dans l'ascendance Ducret, via les Lardet et les Blandenet.
JUILLET
La famille Juillet est originaire de Jambles, village situé juste au nord de Moroges. Deux branches :
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Léonarde, née vers 1598, est l'épouse de Benoît Menand. Les Menand sont des vignerons alliés aux Grillot de Moroges.
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Adrienne, fille de Jean, fermier, et Claudine Bernardon, née vers 1661 épouse Guillaume Demortière à Moroges, le 24 janvier 1690.
MASSON
Famille de vignerons de Moroges. Deux branches :
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Jeanne épouse de Charles Baudot, décédés avant 1597. Leur fils Hugues épouse une Boillereault.
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Benoîte, fille de Valentin, cordonnier, et Benoîte Jobelot, née vers 1656, épouse Benoît Boillereault, le 4 mai 1677.
VINCENT
Antoinette Vincent, fille de Nicolas et Antoinette Dupuis, naît vers 1689 et épouse à Moroges Jean Demortière, veuf de Jeanne Conte, le 28 décembre 1725. A son mariage, elle a 36 ans et est dite de Marigny, où son père était fermier. Marigny se trouve à 18 km au sud-ouest de Moroges. Nicolas et Antoinette se sont mariés à Ecuisses, le 11 février 1681. Leurs deux premiers enfants y naissent puis on perd leur trace jusqu'en 1696 où on les retrouve à Marigny. Leurs paroisses d'origine restent inconnues. Antoinette Dupuis est la fille de Philibert, fermier, et Léonarde Viteau, tous deux décédés à Marigny. Des traces de la génération précédente ont été trouvées à Marcilly-lès-Buxy et Saint-Julien-sur-Dheune.


VIOLOT
Famille de vignerons de Moroges aux nombreuses ramifications. Jeanne, épouse de Philippe Ducret, née vers 1579-85, est la fille de Barthélémy et Jeanne Demortière. Barthélémy est le fils de François et Pierrette Le Pont, tandis que Jeanne Demortière est la fille d'un Pierre.
BRANCHE RENAUD (Bourgogne)
Amica RENAUD (1864-1942)
Deuxième fille de Félix et d'Amica David de Sanson, elle naît à Chalon-sur-Saône, le 20 mars 1864. Elle épouse Henri Duréault à Paris VIIIe, le 15 janvier 1884. Elle meurt à Joncy, le 19 août 1942.
Félix Renaud (1832-1907)
Fils aîné de Jean et Anne Gay, il naît à La Guiche, le 30 octobre 1832. Il fait ses Etudes secondaires à Cluny. Licencié en Droit et reçu au barreau de Dijon en 1855, puis à celui de de Chalon-sur-Saône en 1860, où il est élu bâtonnier en 1868. Conseiller municipal de Chalon-sur-Saône, maire de du 12 août au 4 septembre 1870.
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Représentant de la Saône-et-Loire à l'Assemblé Nationale (élu 3e sur 12 avec 69639 voix) de 1871 à 1875. Il fonde le groupe des républicains conservateurs du centre-gauche qui soutient de Thiers. Plusieurs fois secrétaire de l'Assemblée, il est rapporteur en 1873 de la loi sur les contributions indirectes. Il vote pour la Paix, contre l'abrogation des lois d'exil, contre la pétition des évêques, contre le service de trois ans, contre la démission de Thiers, contre le septennat, contre le Ministère de Broglie, pour l'amendement Wallon et pour les lois constitutionnelles de 1875.Appelé à la Préfecture du Lot-et-Garonne en mars 1876. Il est appelé à celle de la Somme au lendemain des élections du 16 mai 1877, mais refuse de servir le gouvernement royaliste de Broglie. Nommé préfet de la Loire en décembre 1877, puis de la Seine-Inférieure en novembre 1880. En mai 1882, il est nommé Directeur général des Contributions Indirectes du Ministère des Finances. Conseiller d'Etat en service extraordinaire le 17 janvier 1884, Procureur Général près la Cour des Comptes le 15 janvier 1887, il en devient le Premier Président le 9 juillet 1901, poste qu'il occupe jusqu'à sa retraite, le 9 mars 1907. Il est décédé à Paris, le 28 avril 1907.Une rue de Chalon-sur-Saône porte son nom.
Il épouse Amica David de Sanson à Chalon-sur-Saône, le 13 septembre 1859. Ils ont trois filles, Berthe, épouse du général d'Infanterie Camille Cousin, Amica et Céline, épouse de Gabriel Lagros de Langeron, journaliste, écrivain et auteur dramatique.
Pour plus de détail voir sa biographie :
Jean Renaud (1796-1845)
Fils de Marie et Nicole Goyard, il naît à Marizy, le 20 février 1796 (1er ventôse an IV). Il épouse Anne Gay à La Guiche, le 1er février 1831. Le couple est mal assorti. Il a 18 ans de plus qu'elle et elle est d'un milieu sensiblement supérieur au sien. Après la naissance de Félix et de sa soeur Caroline, un an plus tard, ils semblent avoir vécu plus ou moins séparément. Il meurt à Marizy, le 11 août 1845.
Marie Renaud (1765-1843)
Fils aîné de Jean et de Jeanne Prudhon, il naît à Marizy, le 21 avril 1765. Meunier, il reprend d'abord le moulin de son père aux Battu(es) Bordeau avant d'acquérir celui du Brouillat qui se trouve sur l'Arconce, juste en aval du bourg de Marizy.
Il épouse Nicole Goyard à Champvent, le 22 novembre 1791. Ils ont quatre filles et trois fils. Il meurt à Marizy, le 4 février 1843. C'est le premier Renaud à signer quoique fort mal.
Jean Renaud (1744-1791)
Fils de Benoît et Catherine Reboulot, il naît à Marizy, les Battu Bordeau, le 23 mars 1744. Il est d'abord domestique (= employé) au Pont, hameau situé sur l'Arconce, en amont de Marizy, où se trouvait un moulin. Il est ensuite meunier aux Battu(es) Bordeau à Marizy, moulin situé sur un petit affluent de l'Arconce. C'est au Pont qu'il fait la connaissance de Jeanne Prudhon, qu'il épouse, le 6 juin 1764. Ils ont deux fils et sept filles. Veuf en 1783, il se remarie avec Françoise Mussy, le 8 janvier 1788 au Rousset.
Benoît Renaud (~1713-1753)
Fils aîné de Benoît et Françoise Chevenière, il naît à Marizy vers 1713. Laboureur au Battu Bordeau (1743-1749), moulin/hameau en aval du bourg sur l'Arconce, puis meunier à Meré (1753), juste en amont du Battu Bordeau. Il épouse Catherine Reboulot à Mornay, le 11 février 1738. Ils ont trois filles et deux fils.
Le 3 juin 1743 le curé de Marizy bénit une croix qu'on fait ériger Benoît et ses frères, Pierre, François et Claude, propriétaires des Battu Bordeau, à la croisée des chemins menant de Battu Bordeau à Sanverne et de Marizy à Chaintry. Elle semble avoir disparu mais un hameau nommé La Croix se trouve à proximité.
Il meurt à Marizy, le 23 octobre 1753. Il était illettré.



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Benoît Renaud (1685-1722/29)
Fils de François et d'Henriette Tatin, il naît à Volsin, hameau de Marizy, le 12 juin 1685.
Laboureur, Il y épouse Françoise Chevenière, fille de Gabriel et Emilianne Brisepierre, vers 1714. On leur connaît quatre fils, illettrés, tous laboureurs et meuniers. Il meurt à Marizy entre 1722 et 1729.
François Renaud/Arnaud
Il est laboureur, cardeur de laine et peigneur de chanvre. De sa première épouse Léonarde Lagoutte sont nés au moins trois fils dont les baptêmes n'ont pas été trouvés à Marizy où leur présence est pourtant avérée dès 1677. Léonarde décède à Marizy, le 27 juin 1693. François se remarie avec Henriette Tatin, fille de Pierre et Gabrielle Grelin, le 27 avril suivant. Ils ont trois fils, Benoît étant l'aîné. La famille Tatin était vraisemblablement originaire du hameau les Tatins à Marizy.
Dans les actes antérieurs à 1700 à Marizy, le patronyme est toujours Arnaud qui semble avoir été ensuite déformé en Renaud.
RAMEAU CHEVENIERE (Bourgogne)
Françoise CHEVENIERE (1696-1749)
Fille de Gabriel et Emilianne Brisepierre, elle naît à Marizy, le 18 juillet 1696. Elle y épouse en premières noces, vers 1714, Benoît Renaud. Veuve, elle se ramarie avec Jean Reboulot, le 19 février 1732. Ils ont deux filles et un fils. Elle meurt à Marizy, le 5 octobre 1749.
Gabriel Chevenière
Il semble avoir été marié en premières noces à une demoiselle Jacquet. Il se remarie vers 1693 avec Emilianne Brisepierre. On leur connaît deux fils et une fille.
Emillianne Brisepierre est très vraisemblablement la fille d'Emiland , maréchal-ferrant de Saint-Romain-sous-Gourdon et de Claude Montchanin.
RAMEAU REBOULOT (Bourgogne)
Catherine REBOULOT (1715-1788)
Fille de Benoît et Philiberte Pelletier, elle naît à Mornay La Vigne, le 9 février 1715. Elle y épouse en premières noces Benoît Renaud, le 11 février 1738. Veuve en octobre 1753, elle se remarie avec Hugues Nailles à Marizy, le 26 février 1759. Elle meurt à La Guiche, le 1er mars 1788.
Benoît Reboulot (1664-1730)
Fils de Claude et Anne Desvernois, il naît à St-Bonnet-de-Joux, le 18 décembre 1664. Il est laboureur et épouse Philiberte Pelletier, le 26 avril 1695. Leurs trois aînés, deux fils et une fille, naissent à St-Bonnet, puis ils s'établissent La Vigne près de Mornay, où naissent trois filles et un fils.
Claude Reboulot (~1627-1685)
Laboureur, né vers 1627, probablement à St-Bonnet, il y épouse vers 1663 Anne Desvernois, fille de Philibert et Philiberte Percherancier. Ils ont quatre fils et trois filles aux Nicolas/la Valette, hameau juste à l'ouest du bourg sur la route de Vendenesse. Les Reboulot étaient tous illettrés.

Philiberte PELLETIER (1672-1730)
Fille de Jean et Marie Bérard, elle naît à St-Bonnet-de-Joux, le 11 octobre 172. Elle y épouse Benoît Reboulot, le 26 avril 1695. Elle meurt à Mornay, les Merlaux, le 18 février 1730.
Jean Pelletier (~1639-1699)
Fils de Claude et Jeanne Guillon, il naît vers 1639. Il est d'abord tisserand puis hôtelier. Il épouse Marie Bérard vers 1670, peut-être à Viry. Leurs dix enfants, trois fils et sept filles, naissent à Chaumont, paroisse de St-Bonnet-de-Joux.
Marie Bérard, fille aînée d'Antoine, maître serrurier, et de Marguerite Saulnier, est née à Viry, le 21 septembre 1651. Veuve, elle épouse en secondes noces Guillaume Dazy, laboureur, le 1er juin 1706 à St-Bonnet-de-Joux. Elle y meurt, le 23 novembre 1708.
RAMEAU PRUDHON (Bourgogne)
Jeanne PRUDHON (1737-1783)
La paroisse d'origine de cette famille, probablement proche de Marizy (Saône-et-Loire), reste inconnue. Elle y apparaît en 1720. Le patronyme, dérivé de Prud'homme ou Preud'homme qui signifie "homme sage" apparaît dans les actes sous des formes très variables : Prudhomme, Prudhon, Prudon, Predon, Perdon ...
Fille de Pierre, laboureur et meunier au Pont à Marizy, et de Gabrielle Bossuet elle naît le 27 juillet 1737. Elle est la dernière d'une fratrie de quatre garçons et trois filles. Elle épouse Jean Renaud à Marizy, le 6 juin 1764, et y meurt le 17 août 1783.
Gabrielle BOSSUET (1697-1740)
Fille de Benoît et de Lazare Duchapt, elle naît à Marizy, le 26 décembre 1697. Elle épouse Pierre Prudhon vers 1719 et meurt le 31 janvier 1740.
Benoît Bossuet
Fils de Claude et de Léonarde Amour, il naît à Marizy dans les années 1660. Il épouse Lazare Duchapt, probablement originaire de St-Romain-sous-Gourdon, vers 1686. Leurs deux premières filles naissent dans cette paroisse, avant qu'ils ne s'établissent à Marizy.
Claude Bossuet
D'une famille de Marizy, il épouse Léonarde Amour (ou Pierrette). Leurs premiers enfants naissent dans les années 1640.
Lazare DUCHAPT
La famille Duchapt est une famille paysanne de Saint-Romain-sous-Gourdon, même si elle a vécu un temps à Blanzy. L'ascendance de Lazare reste incertaine en raison des lacunes des registres de ces deux paroisses. Elle semble être la fille de Philibert et de Benoîte Villeneuve. Elle naît vers 1665, épouse Benoît Bossuet vers 1686, et meurt après 1703.
Philibert Duchapt
Né vers 1630-35, il semble être le fils de Benoît et de Léonarde Perreaud. De son mariage avec Benoîte Villeneuve est issue une nombreuse descendance à St-Romain-sous-Gourdon. Il est décédé avant 1688.
RAMEAU GOYARD (Bourgogne)
Nicole GOYARD (1760-1850)
Fille de Pierre et Claudine Rondot, elle naît à Ballore le 26 mai 1760. Elle y épouse en premières noces Claude Deschaintres, tuilier à La Guiche, le 6 février 1780. Ils ont trois fils et une fille. Veuve en 1790, elle se remarie à Champvent avec Marie Renaud, le 22 novembre 1791. Elle meurt à Marizy, le 19 mars 1850, à près de 90 ans.
Pierre Goyard (1716-1775)
Fils de Jean et d'une inconnue, il naît à Viry, le 30 septembre 1716. Il épouse Claudine Rondot à Ballore, le 23 novembre suivant. On leur connaît trois fils et trois filles. Il meurt à Ballore, où il était laboureur aux Croux, le 14 novembre 1775.
Jean Goyard (1697-1764)
Fils de Jean et Jeanne Châtillon, il naît à Dyo, le 19 septembre 1697. Il est meunier à Viry. D'une inconnue, sans doute hors mariage, naît son fils Pierre en 1716. Il épouse Claudine Prouillard, le 11 janvier 1724. Ils ont cinq fils et onze filles. Il meurt à Viry, le 7 mai 1764. Sur la carte de Cassini, on peut voir le moulin sur l'Arconce à Viry.
Jean (1662-1724/29)
Fils de Jean et Benoîte Berland, il naît à La Clayette, le 15 décembre 1662. Il est cabaretier et hôtelier à Mans, paroisse de Dyo. Il épouse Jeanne Châtillon par contrat du 23 novembre 1684. On leur connaît quatre fils et une fille.
Jean
Epoux de Benoîte Berland, manouvrier à La Clayette où naissent trois filles et trois fils entre 1656 et 1665. Il meurt avant son épouse, qui décède à La Clayette, le 3 avril 1674.

ASCENDANCES de JEANNE CHÂTILLON et de CLAUDINE RONDOT
Il s'agit de familles charolaises. Catherin Chapuis était maréchal-ferrand et Benoît Rondot, sabotier, les autres laboureurs ou grangers.


RAMEAU GAY (Bourgogne)
Les racines de la famille Gay se trouvent en Bourbonnais, plus précisément dans ce qui était les Basses Marches du Bourbonnais, séparées du Charollais et du Brionnais par la Loire. C'est une famille d'ancienne bourgeoisie, dont certains membres sont devenus nobles par acquisition de charges, et d'un niveau social plus élevé que les Renaud et les premières familles alliées ci-dessus.
Bien que roturiers pour la plupart, les Gay portaient les armes suivantes à l'origine : d’argent, à un cœur accompagné de trois roses, le tout de gueules, au chef d’azur, chargé d’un soleil d’or. Elles ont été par la suite légèrement modifiées ainsi : d’argent, au cœur de gueules surmontant trois roses de même ; au chef d’azur, chargé d’un soleil d’or. Les armes des Gay anoblis, qui ne se trouvent pas dans la ligne directe ci-dessous sont complètement différentes (d'Hozier).
Anna GAY (1814-1902)
Fille de Charles et Marguerite Duchassin, elle naît à La Guiche, le 5 janvier 1814. Elle y épouse en premières noces Jean Renaud, le 1er février 1831. Veuve en 1845, elle se remarie le 6 mars 1848 à Charolles avec Luc Sigaud, médecin. Ils ont une fille, Isabelle, l'année suivante. Elle est à nouveau veuve en 1879. Elle meurt à Chalon-sur-Saône, le 3 mai 1902, âgée de 88 ans.

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Charles Gay (1781-1869)
Fils de Sylvestre et Victoire Gallimard, il naît à Bourbon-Lancy paroisse St-Nazaire, le 21 février 1781. Il épouse Marguerite Duchassin à St-Bonnet-de-Joux, le 23 septembre 1809. Ils ont huit filles, dont trois meurent en bas âge. Il semblent avoir eu quelques difficultés à les marier, puisque seules deux l'ont été. C'est peut-être la raison du mariage mal assorti d'Anne avec Jean Renaud, de 18 ans son aîné. Charles, notaire, exerce à La Guiche. Il y meurt le 19 mai 1869.
Sylvestre Gay (1741-1814)
Fils d'Amable et Anne Delongchamp, il naît à Chassenard (Allier), le 11 novembre 1741. Il épouse Victoire Gallimard à Bourbon-Lancy, le 3 octobre 1775. Ils ont quatre filles et cinq fils. Il est notaire et exerce à Bourbon-Lancy, paroisse St-Nazaire. Il y meurt, le 1er janvier 1814.
Amable Gay (1704-1754)
Fils de Jean et Jacqueline Bottin, il naît à Chassenard, le 5 novembre 1704. Il a un fils, Jean, de Claude Martin en 1726, sans que l'on sache qu'ils étaient mariés. Il épouse Anne Delongchamp le 15 septembre 1727 à La Motte-St-Jean où naissent leurs six fils et leurs huit filles. Deux d'entre elles seront religieuses à Digoin. Amable est fermier de la commanderie de Beugnet et bourgeois de la Motte-St-Jean où il meurt le 30 juillet 1754.
Jean Gay IV (1665-1712)
Fils de Jean et d'Antoinette Préveraud, il naît à Chassenard, le 23 janvier 1665. Il épouse Jacqueline Bottin au Donjon, le 5 février 1690. Leurs cinq fils et sept filles naissent à Chassenard. Il y meurt le 17 juin 1712.
Jean Gay III (1622-1676)
Fils de Robert et Françoise Fontgarnant, il naît à Chassenard, le 28 septembre 1622. Marchand et bourgeois de Chassenard, il épouse Antoinette Préveraud par contrat du 24/08/1664 devant Me Jean Collas du Donjon. Ils ont trois fils et une fille. Il meurt à Chassenard, le 28 février 1676.
Robert Gay
Probablement fils de Jean et Louise Desessards, il naît vraisemblablement au Donjon entre 1596 et 1601. Il est greffier, puis fermier de la commanderie de Beugnet à partir de 1635. Il est dit sieur de la Mignance (Molinet). Il épouse vers 1621 au Donjon Françoise Fontgarnant, fille de Gilbert et Jeanne Bourachot. Ils ont huit fils et deux filles, les cinq premiers au Donjon et les cinq suivants à Chassenard.
Jean Gay II (1561-1600)
Fils de Jean et Philiberte Jacquelot, il naît au Donjon, le 11 septembre 1561. Capitaine et assesseur de Madame de Tavannes. Il y épouse Louise Desessards vers 1587. Ils ont au moins quatre filles et deux fils au Donjon. Il meurt en 1600.
Jean Gay I
Probablement fils d'un François, il naît au Donjon vers 1530-40. Procureur fiscal, il épouse en premières noces Philiberte Jacquelot vers 1560. On leur connaît trois fils et deux filles. Il épouse en secondes noces Philiberte Regnaud, dont il a au moins une fille. Il est mort avant le 27 décembre 1595.
Commanderie du Beugnet
Cette commanderie, fondée par l’ordre du Temple, est revenue à celui de Saint-Jean de Jérusalem après sa dissolution. C'était la plus puissante de la vallée de la Loire. Ses terres s’étendaient sur les deux rives de la Loire, en Bourbonnais et en Bourgogne. Les bâtiments, restaurés au XVIIIe siècle, ont été entièrement rasés à la fin du XIXe. Certains membres de la famille Gay ont appartenu à l’ordre de Saint-Jean.

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Pour ce qui concerne le cinq premiers degrés, jusqu'à Jean Gay IV, voir la notice suivante :
Anne DELONGCHAMP (1701-1748)
Fille de Charles Henri et d'Anne Thévenard, elle naît le 16 décembre 1701 à La Motte-St-Jean. Elle y épouse Amable Gay, le 15 septembre 1727 et y meurt, le 19 avril 1748.
Charles Henri Delongchamp (~1649-1721)
Né vers 1649, procureur fiscal de la baronnie de La Motte-St-Jean, "agent des affaires de Monsieur le Comte de Coligny". Il s'agit semble-t-il de Gaspard Alexandre de Coligny (1662-1694) époux de Marie Constance Adélaïde de Madaillan. Il épouse en premières noces Anne Carreau, à La Motte-St-Jean, le 13 février 1684. Elle meurt le 20 septembre 1685, sans postérité, et il se remarie le 12 août 1686 à Yzeure avec Anne Thévenard, fille de Jacques et Jacqueline Françoise Quesson, dont six fils et quatre filles à La Motte où il meurt, le 27 juillet 1721.

Victoire GALLIMARD (1752-1825)
Fille de Jean François et Anne Piroëlle, elle naît à Saint-Florentin, le 23 octobre 1752. Elle épouse Sylvestre Gay le 3 octobre 1775 à Bourbon-Lancy où elle meurt, le 10 mars 1825.

Les origines de la famille Gallimard sont à Saint-Florentin. Cette place forte située à la limite entre la Champagne et la Bourgogne , occupée par les Gaulois et les Romains, a été constamment l'objet des convoitises pendant tout le Moyen-Âge jusqu'à la Guerre de Cent-Ans. Charles VII confisque le duché de Nemours appartenant à Jean d'Aragon, roi de Navarre en 1452, et crée l'élection de Nemours dont dépend St-Florentin. L'élection de St-Florentin est créée en 1507 par Louis XII. Elle compte alors 39 paroisses et relève de la Généralité de Paris.
Au début du XVIe siècle, la ville compte 700 feux. Un grenier à sel y est établi en 1548 par un édit d'Henri II. La vicomté passe à la famille de Foix, à celle d'Albret, puis à celle de Nevers (soutien des Guise) et enfin à celle de Bourbon-Condé du parti protestant. Marie de Nevers et Henri de Bourbon abjurent après la St-Barthélémy. A la mort d'Henri III, la ville est occupée par la Ligue. Elle n'est reprise par les troupes d'Henri IV qu'en mars 1594. Sous Louis XIII, la vicomté appartient au duc de Nevers et de Mantoue.
En 1640, une maréchaussée comprenant un lieutenant, un exempt et six archers est installée à St-Florentin pour mettre un terme aux troubles provoqués par des malandrins. En 1644, les princesses de Gonzague et de Clèves, vicomtesses, réduisent l'échevinage de 13 à 8 personnes en 1644 : un maire, un lieutenant, quatre échevins, deux greffiers. Le maire et le lieutenant restent juges civils et criminels au titre de la charte de 1231. Les appels sont faits au bailli qui relève du Parlement de Paris.
Le duc de Mantoue vend la vicomté de St-Florentin à Michel de Particelle pour 80.000 livres. Michel était d'origine italienne et fidèle de Mazarin. La vicomté passe par le mariage de sa fille à Louis Phélypeaux de la Vrillière. En 1678, un arrêt du roi réunit le bailliage et la mairie : un bailli, un lieutenant et deux échevins.
L'ascendance Gallimard à St-Florentin, comme celle des Gay au Donjon, est un mélange de paysans-vignerons, d'artisans et d'officiers du bailliage et de la mairie. Certains devinrent avocats en Parlement, conseillers du Roi et furent anoblis. Certains des vitraux de l'église ont été offerts par des membres de cette ascendance.


Une notice en cours de rédaction détaille son ascendance patronymique et celles des familles qui lui sont alliées directement ou indirectement, à savoir : Billebault, Bonin, Boucheron, Bruneau, Delescole, Duguet, Geoffroy, Guillaumard, Henrion, Hugot, Jeannest, Leclerc, Lorey, Manseau, Messier, Monfils, Moreau, Pasquotte, Regnard, Sandrier, Thierriat, Viault, Vigneron et Violette.
Elle sera consultable par le lien suivant ou la bibliothèque avant la fin de l'année 2022.
Marguerite DUCHASSIN (1790-1867)
L'ascendance de cette famille, dont le nom à l'origine était simplement Chassin ou Chassain, se trouve en Charolais. Elle est probablement originaire du hameau du Chassin, tout proche de Saint-Bonnet-de-Vieille-Vigne. C'est initialement une famille de meuniers.
Marguerite, fille de Jean et Ursule Dutet, naît à St-Bonnet-de-Joux, le 10 janvier 1790. Elle épouse Charles Gay à St-Bonnet-de-Joux, le 23 septembre 1809. Elle meurt à La Guiche, le 21 janvier 1867.
Jean Duchassin (1752-1810)
Fils de Jean et Etiennette Montel, il naît à Charolles, le 14 juin 1752. Notaire, il épouse Ursule Dutet, le 3 septembre 1776 à St-Bonnet-de-Joux. C'est dans cette paroisse que naissent leur unique fils, mort en bas âge, et leurs huit filles, dont seules trois se marient et assurent une postérité. Jean meurt à St-Bonnet-de-Joux, le 26 février 1810.
Jean Duchassin (1710-1762)
Fils de Claude et Françoise Descombes, il naît à St-Symphorien-lès-Charolles, le 29 octobre 1710. Notaire et procureur fiscal, il épouse à Charolles Etiennette Montel, le 14 février 1738. Leurs cinq filles et quatre fils naissent à Charolles. Il meurt à Charolles, le 1er novembre 1762.

Claude Duchassin (1674-1735)
Fils d'Hugues et Benoîte Tillier, il naît à St-Symphorien-lès-Charolles, le 1er août 1674. Il est d'abord meunier des Roujeaux à Charolles (1703-1706), puis de Pézy à St-Symphorien. Il épouse Françoise Descombes à Marcilly-la-Gueurce, le 23 janvier 1692. Leurs quatre filles et cinq fils naissent à St-Symphorien. Il y meurt le 4 décembre 1735.
Françoise Descombes, fille de Benoît (~1630-1693), fils de Benoît et Jeanne Forest, et de Jacqueline Saulnier (~1630-1682), est née le 14 juin 1675 à Marcilly-le-Gueurce, paroisse de sa famille.
Hugues Duchassin (~1644-1688)
Fils de Michel et Jeanne Cognard, il naît vers 1644, à St-Bonnet-de-Vieille-Vigne ou à St-Symphorien. Avant de reprendre le moulin de Pézy (St-Symphorien), il est meunier aux Roujeaux à Charolles (1679). Il épouse en premières noces Adrienne Bertrand de Changy, le 7 janvier 1670. Ils ont une fille en 1670 et Adrienne meurt des suite de son accouchement. Hugues se remarie avec Etiennette Théveneau de Champlecy, le 3 février 1671 à St-Symphorien. Elle meurt le 1er janvier 1673, probablement en couches. Hugues convole en troisièmes noces le 19 octobre 1673, toujours à St-Symphorien, avec Benoîte Tillier de Baron. Ils ont six fils et trois filles. Hugues meurt à St-Symphorien, le 26 mai 1688.
Benoîte Tillier, fille de Jean Baptiste (~1616-1697), laboureur, fils de Simon et Philiberte Vanier, et de sa première épouse Benoîte Debarnot, est née vers 1639-42 à Baron. Mariée en premières noces par contrat du 20 janvier 1657 (Me Fyot à Martigny-le-Comte) avec Benoît Brivot de St-Symphorien.
Michel Chassain
Meunier à St-Bonnet-de-Vieille-Vigne où il naît au début du XVIIe siècle. Il est le fils, ou peut-être le frère d'un Hugues. Il épouse vers 1627 Jeanne Cognard. On leur connaît trois filles et deux fils.


Etiennette MONTEL (1723-1787)
Fille d'Antoine et Reine Rouher, elle naît à Charolles, le 1er janvier 1723. Elle y épouse Jean Duchassin, le 14 février 1738, et meurt à Palinges, le 8 août 1787.
Antoine Montel (~1689-1759)
Fils de Jean et Catherine Duclessy, il naît vers 1689. Ecuyer, lieutenant de la Maréchaussée, il épouse Reine Rouher à Charolles, le 29 avril 1710. Ils ont onze filles et trois fils. Il meurt à Charolles, le 25 janvier 1759.
Jean Montel (?-1688)
Marchand, bourgeois d'Ouroux, il a été marié trois fois. De sa première épouse, peut-être Antoinette Richard, il aurait eu au moins deux fils et deux filles. Il se remarie par contrat du 28 avril 1674 passé devant maître Bonnetin à Trivy, Anne Laumônier, dont la dot d'élève à 2500 £. Ils ont deux filles et quatre fils à Ouroux. Veuf vers 1685, il épouse en troisièmes noces Catherine Duclessy à Ozolles, le 4 juin 1686, née vers 1647, morte le 11 mars 1716 à Charolles, fille de Georges, marchand, et Olive Aline Furtin. De ce mariage sont sont issus une fille et un fils. Jean meurt à Saint-Mamert, le 29 octobre 1688 mais enseveli à Ouroux.
Ursule DUTET (1757-1802)
Fille de Bénigne et Jeanne Degouvenain, elle naît à St-Bonnet-de-Joux, le 31 décembre 1757. Elle y épouse Jean Duchassin, le 3 septembre 1776, et y meurt, le 11 septembre 1802.
Pour le détail de son ascendance, voir ci-dessous le rameau David de Sanson.

RAMEAU DAVID de SANSON
Amica DAVID de SANSON (1838-1892)
Fille de Théodore et Antoinette Dutet, elle naît à Cantagalo, province de Rio de Janeiro, Brésil, le 24 novembre 1838. Son acte de naissance est enregistré à la chancellerie de France à Rio de Janeiro, le 30 juillet 1859. Elle épouse Félix Renaud à Chalon sur-Saône, le 13 septembre 1859. Elle meurt à Paris VIIIe, le 19 janvier 1892.
L'ascendance maternelle d'Amica se trouve en Bourgogne et en Bresse tandis que son ascendance paternelle est parisienne et provençale. Dans un souci de continuité, nous nous intéresserons d'abord à la première.



Antoinette DUTET (1803-1863)
Fille de Nicolas et Jeanne Chauvot, elle naît à Chamilly, le 30 juillet 1803. Elle épouse Théodore David de Sanson à Rio de Janeiro, le 26 avril 1828. Elle meurt à Chalon sur-Saône, le 28 août 1863.
Nicolas Dutet (1760- ?)
Fils de Bénigne et Jeanne Degouvenain, il naît à St-Bonnet de Joux en mars 1760. Il épouse Jeanne Chauvot au château de Germolles à Mellecey, le 12 septembre 1786. Ils ont cinq filles et cinq fils, les huit premiers naissant à St-Bonnet-de-Joux et les deux derniers à Chamilly. Il est mort entre 1828 et 1839, vraisemblablement au Brésil où il aurait accompagné ses deux filles, Marthe et Antoinette, mariées à Rio de Janeiro en 1828 et 1830.
Il est le frère cadet d'Ursule Dutet ci-dessus dans l'ascendance de Marguerite Duchassin.

Bénigne Dutet (1726-1775)
Fils de Jacques et Marguerite Delucenay, il naît à St-Bonnet-de-Joux, le 7 juin 1726. Notaire royal, juge du Terreau, de Chigy, Laubepin, Rabutin et autres lieux, procureur d'office du comté de Chaumont. Les seigneuries du Terreau ... appartenaient à Claude René de Thibault de Noblet, marquis Després, comte de Créance, Seigneur de Voutré, Turigny, la Raquinière, des Ardillats, Chucagny, le Lombard, de L'Hulan, du Mont de France, du Terreau et autres lieux, ancien capitaine au regiment de Vitry Dragons, chevalier de l'ordre royal et militaire de St Louis. Lui et sa femme, Marie Françoise Ursule de Saulx de Tavanne, sont parrain et marraine d'Ursule, sa fille aînée. Ils résidaient au château du Terreau à Verosvres. Il épouse à Champvent Jeanne Degouvenain, le 23 novembre 1756. Ils ont une fille et six fils. Il meurt à St-Bonnet, le 18 juillet 1775.
Jacques Dutet (~1699-1172)
Fils de François et Philiberte Baudot, il naît vers 1699 à Martigny-le-Comte. Praticien, greffier en chef du comté de Chaumont, conseiller du Roi, il épouse à St-Bonnet-de-Joux Marguerite Delucenay, le 21 juillet 1717. Ils ont trois fils et quatre filles. Il meurt à St-Bonnet, le 16 août 1772.
François Dutet (?-1714)
Fils de Benoît et Pierrette Lagros, né à Baron, fermier à Trémolle, puis à Saillant (Viry), ensuite à Martigny-le-Comte (présence avérée aux Theureaux, dès 1698, et à Comune en 1709 ), enfin au château de Chaumont (St-Bonnet-de-Joux) appartenant à la famille de Guiche. Il épouse en premières noces Pierrette Avalon à Joncy, le 23 février 1677 (contrat du 1er février), dont il a cinq filles et un fils. Les premiers naissent à Viry, le dernier à Baron. Il se remarie en 1689 avec Philiberte Baudot, née vers 1660, morte le 1er juillet 1746 à Charolles, dont deux fils et six filles. Il meurt à Baron, le 6 février 1714.
Benoît Dutet (?-1675)
Fils d'Esmé et Agathe Gabriel, mort le 19 novembre 1675 à Baron, marchand, époux de Pierrette Lagros, morte le 7 juillet 1692. On leur connaît deux filles et trois fils.
Marguerite DELUCENAY (1757-1802)
Le nom de cette famille de Lugny-lès-Charolles est souvent écrit en deux mots dans les registres.
Marguerite, fille de Claude et Bonaventure Descombes, naît vers 1696, probablement à Lugny-lès-Charolles. Elle épouse Jacques Dutet à St-Bonnet-de-Doux, le 21 juillet 1717.
Claude Delucenay (~1663-1713)
Fils de Louis et Jeanne de Givry, il naît à Lugny-lès-Charolles vers 1663. Maître chirurgien, il épouse Bonaventure Descombes à Châteauneuf, le 26 février, 1691. Ils ont un fils et cinq filles. Il meurt à St-Bonnet-de-Joux, le 8 mai 1713.


Louis Delucenay
Fils de Benoît et Anne Donné de Lévis, notaire, fermier des terres de la baronnie de Lugny, il épouse par contrat du 8 mai 1644 devant Me Bonamour Jeanne de Givry. On leur connaît trois, filles et cinq fils, dont deux Louis. Il meurt avant 1674.
Benoît Delucenay
Fils de Nicolas et Anne Geoffroy, marchand puis procureur d'office, il épouse Anne Donné de Lévis.
FAMILLE de GIVRY
Jeanne de Givry (~1618-1689)
Fille d'Hilaire et Germaone Sire, elle naît vers 1618, vraisemblablement à St-Martin-du-Tartre. Elle meurt à Lugny-lès-Charolles, le 25 janvier 1689.
Hilaire de Givry
Fils de Claude, marchand puis procureur d'office, et de Claudine Frachot, amodiateur et procureur fiscal, il épouse Germaine Sire, dont au moins deux filles et deux fils. Il meurt à St-Martin-du-Tartre, le 19 juillet 1680. Son épouse y meurt le 1er juin 1682.
FAMILLE DESCOMBES
Bonaventure Descombes
Fille d'Antoine et Catherine Terrion, elle naît probablement à St-Laurent-en-Brionnais.
Antoine Descombes
Fils de Jean, il épouse Catherine Terrion à Semur-en-Brionnais, le 25 août 1668. On leur connaît trois filles et un fils. Lui et son épouse sont morts avant le 8 juin 1700.
FAMILLE TERRION
Sensiblement plus notable que les précédentes car anoblie, cette famille de juristes est originaire de Rouvres, près de Dijon. La branche qui nous intéresse s'établit à Semur-en-Brionnais en 1613.
Catherine Terrion (1636-< 1700)
Fille d'Hector et Madeleine de Chisseray, elle naît à Semur-en-Brionnais, le 15 juin 1636.
Hector Terrion (1580-1653)
Fils d'Antoine et Reine Jantot, il naît au château de Rouvres (Rouvres-en-Plaine) en 1580. Docteur en Droit, il est pourvu, par lettres du 15 mars 1613 à Paris, de l'office de lieutenant civil et juge royal au siège de Semur-en-Brionnais et d'Anzy-le-Duc, confirmées par le parlement de Dijon, le 16 juin 1613. Cette charge lui apporte le titre de conseiller du Roi et l'anoblissement. Il épouse Madeleine Chisseray (ou Chisseret), fille de Pierre, avocat au Parlement de Paris, et Julie Boucherat, par contrat du 22 septembre 1618 passé à Dijon. On leur connaît trois fils et deux filles. Il meurt à Semur, le 30 mars 1653 et son épouse, le 1er septembre 1671.
Hector portait (d'Hozier, Bourgogne 2) : d'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'un rosier d'argent ; au chef d'argent, chargé d'un lion tenant une croix en sautoir, accosté de deux étoiles, le tout de gueules. Ces armes sont une combinaison de celles de ses parents.
Les Chisseray portaient (d'Hozier, Bourgogne 2) : d'azur, à trois têtes de reine d'argent, couronnées d'or, posées 2 et 1
Antoine Terrion (1636-< 1700)
Fils de Jean (~1525-1564), receveur du Roi à Rouvres, et Catherine Morelot (?-1576), il naît au château de Rouvres en 1525. Il sert d'abord comme capitaine dans la compagnie d'Histenois avant de devenir capitaine du château de Rouvres. Il épouse Reine Jantot (ou Gentot), fille de François, écuyer (anobli en octobre 1572 à la demande du duc d'Alençon), châtelain de Commarin-en-Auxois, et Guillemette Seguin. On leur connaît cinq fils et une fille ; l'aîné, Etienne, reprend l'office de on père comme capitaine-châtelain de Rouvres, le second, Pierre, est procureur aux Eaux-et-Forêts de Bourgogne, secrétaire de la Chambre ordinaire du Roi, le troisième est Hector, le quatrième Andoche, est chanoine de St-Etienne de Dijon, le dernier, Michel est chevalier de Malte.
Jean portait : d'azur, à la cordelière d'or nouée en trèfle, accompagnée au chef de deux étoiles de même, et en pointe d'un croissant d'argent.
Antoine portait : d'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'un rosier aussi d'or, tigé de sinople.
Hector portait (d'Hozier, Bourgogne 2) : d'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'un rosier d'argent ; au chef d'argent, chargé d'un lion tenant une croix en sautoir, accosté de deux étoiles, le tout de gueules.
Les Jantot portaient (d'Hozier, Bourgogne 2) : d'argent, au lion de gueules, portant une croix en sautoir de même.
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A l'intérieur de l'église Rouvres se trouvent trois dalles funéraires de la famille :
Jean Terrion et Catherine Morelot
Antoine Terrion et Reine Jantot
Pierre Terrion et Jeanne Brechillet

Jeanne DEGOUVENAIN (~1727-1809)
Fille d'Amable et Angélique Chavot, elle naît à Champvent vers 1727. Elle y épouse Bénigne Dutet, le 23 novembre 1756. Elle meurt à St-Bonnet-de-Joux, le 24 mars 1809.
Amable Degouvenain (1703-1740)
Fils de Benoît et de Nicole Mayneaud, il naît à Champvent, le 13 novembre 1711. Fermier de la terre et seigneurie de La Guiche. Il y épouse sans doute Angélique Chavot vers 1727. Ils ont un fils et deux filles. Il meurt à Champvent, le 12 janvier 1740.
Benoît Degouvenain (~1663-1730)
Fils d'Hector et Claude Desresses, il naît vers 1636, vraisemblablement à Charolles. Avocat, procureur général du comté de Charollais, il épouse Nicole Maynaud à Charolles, le 6 février 1692. Ils ont sept fils et quatre filles. Il meurt à Charolles, le 17 septembre 1730.
Hector Degouvenain (~1636-1678)
Fils de Jean et Claude Mochet, il naît vers 1636, vraisemblablement à Charolles. Procureur au bailliage et chancellerie du Charollais, il épouse par contrat du 16 décembre 1663 Claude Desresses, fille de Benoît, marchand de Charolles, et Claude Rougemont. Ils ont quatre fils et trois filles. Il meurt à Charolles, le 14 septembre 1678.


Jean Degouvenain
Fils de Jean et Marie Dagoneau, il vraisemblablement à Charolles. Procureur royal au bailliage du Charollais, conseiller du Roi, il épouse en premières noces Claude Mouchet, dont au moins quatre fils et une fille. Veuf, il se remarie avec Catherine Maleteste, dont au moins une fille. Il maurt, sans doute à Charolles, entre 1652 et 1663.
Jean Degouvenain
Il semble être le fils de Claude, Sr du Carruge (Carouge à Oyé ou Amanzé ou Carrouge à Gibles). Procureur royal au bailliage du Charollais, il est dit Sr de Chevagny (plusieurs possiblités mai la plus vraisemblable est à St-Julien-de-Civry). Il épouse Marie Dagoneau, d'une famille charolaise. On leur connaît quatre fils et deux filles.
FAMILLE MAYNAUD
Nicole Maynaud (~1668-1748)
Fille d'Aimable et de Philiberte Bonet, elle naît vers 1668-69, probablement à Charolles. Après la mort de son père, elle est placée sous la tutelle et curatelle de son oncle Claude Dessaignes. Au mariage de Nicole, son époux et elle n'obtenant pas de comte de curatelle, entament un procès qui dura plusieurs années. Claude Dessaignes finit par perdre et dût rendre des comptes sur sa curatelle entre 1670 et 1683. Il fut condamné aux dépens, à payer 5500 £ à sa nièce et à lui céder différents biens provenant de l'héritages de ses grands-parents et de sa tante Catherine, morte entre temps. Elle meurt à Charolles, le 11 novembre 1748.
Aimable Maynaud (?-1670)
Né à Charolles, fils de Jean, avocat au bailliage, et Antoinette Chavot, il épouse Philiberte Bonet à Mâcon, le 26 juillet 1667, dont une fille unique. Il meurt à Charolles, le 26 janvier 1670.
Jean Maynaud
Avocat au bailliage, conseiller du Roi, il épouse Antoinette Chavot, fille d'Etienne, avocat en Parlement, et sa première épouse, Sara Ducarruge. Outre Aimable, on leur connaît deux filles. Etienne Chavot, fils de Philibert, notaire, se remarie par contrat du 8 mai 1631 avec Etiennette Béleriant. On retrouve la famille Chavot ci-dessous.

FAMILLE BONET
Philiberte Bonet (1642-1694)
Fille de Joachim et Françoise Bayard, naît à Mâcon St-Pierre le 1er septembre 1642.
Joachim Bonet (~1593-1659)
Fils de Claude, bourgeois de Mâcon, et Jeanne Boivin, il naît vers 1593. Docteur en Médecine de l'Université de Montpellier, puis commissaire aux saisies réelles de Mâcon, conseiller du Roi, il épouse en premières noces Henriette Hugand (1601-1634) à Mâcon St-Pierre, le 25 février 1620. Ils ont quatre filles et quatres files. Veuf, il épouse en secondes noces Françoise Bayard, fille de Nicolas, notaire royal de Tournus. Ils ont une fille et deux fils. Il meurt à Mâcon St-Pierre, le 20 octobre 1659.
Les Bonet portaient (d'Hozier) : de sable, au bonnet d'argent, à la doublure de sable
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FAMILLE BOIVIN
Jeanne Boivin
Fille de Philibert et de Jeanne Pelletier, née vers 1555-60, + > 17 juin 1622, elle épouse en premières noces Claude Lorrin, apothicaire, puis, en secondes noces, Claude Bonet.
Philibert Boivin
Fils de Philibert et Jeanne de Sagie, drapier, bourgeois de Mâcon, mort vers 1595, il épouse Jeanne Pelletier, née vers 1642, morte le 29 septembre 1620 à Mâcon St-Pierre, fille de N Pelletier et Claude Rousseau. On leur connaît cinq filles et quatre fils.

FAMILLE de SAGIE ou SAGY
Famille bourgeoise de Mâcon, anoblie avant 1485. Ses membres ont occupé la fonction héréditaire de maréchal-sénéchal de Tournus, c'est à dire de captaine des gens d'armes de l'abbé. Ils ont également été élus échevins de Mâcon à de nombreuses reprises dès 1368. Ils portaient : d'azur, à deux chevrons d'or, l'un renversé (Annales de l'Académie de Mâcon).
Jeanne de Sagie
Fille d'André et Antoinette Ailloud, elle naît le 20 juin 1518. Elle épouse Philibert Boivin, bourgeois de Mâcon.
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André de Sagie
Fils d'Humbert, maréchal-sénéchal de Tournus, seigneur de St-Léger et de la Tour à St-Clément (un moulin avec ses dépendances). Leur fils Antoine hérite de la Tour et leur autre fils Philibert de St-Léger.
Humbert de Sagie
Fils d'Antoine II.
Antoine II de Sagie
Fils d'Antoine I, échevin de Mâcon en 1426, 1430, 1435, 1442 et 1449. Il achète, avec son frère Olivier, le 27 septembre 1432, à la famille Baudet, la maison forte de Saint-Léger en Mâconnais pour 12 000 écus d'or.
Antoine I de Sagie
Il habite rue Pavée à Mâcon en 1368. Cette même année, il est échevin de la ville et à nouveau en 1372, 1376, 1380 et 1383.
FAMILLE CHAVOT
Angélique Chavot (1705-1778)
Fille d'Archambault et de Françoise Montel, elle naît à Champvent, le 19 février 1705. Elle épouse Amable Degouvenain vers 1723. Elle y meurt le 14 mars 1678.
Archambault Chavot (~1635-1705)
Fils de Pierre et d'Antoinette Monnier, il naît vers 1635, Notaire royal, il épouse d'abord Marie Chavot puis, en secondes noces, Françoise Montel, dont il a au moins deux fils et une fille. Il meurt à Champvent, le 30 juillet 1705.
Pierre Chavot
Fils de Philibert, notaire royal, frère d'Etienne (voir ci-dessus), il épouse Antoinette Monnier, dont au moins cinq fils et une fille. Il meurt entre 1669 et 1677. Antoinette semble être la fille d'un Jacques.
Les Chavot portaient (d'Hozier) : d'argent, au chevron d'azur, accompagné de trois grenades de gueules, tigées de sinople.
Les Monnier portaient (d'Hozier) : d'azur, à un épi de blé d'or posé en pal, au chef d'or.

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Jeanne CHAUVOT (1762-1839)

Fille de Jean et Jeanne Vianay, elle naît à Perrex (Ain), le 1er juin 1762. Elle épouse Nicolas Dutet à Mellecey, le 12 septembre 1786. Elle meurt à Chamon-sur-Saône, le 19 juillet 1839.
Son ascendance paternelle est en Saône-et-Loire, à Chamilly et dans dans les environs. Son ascendance maternelle est dans l'Ain, un peu à l'est de Mâcon.
Jean Chauvot (1730-1808)
Fils de Jean et Anne André, il naît à Chamilly, le 13 avril 1730. Reçu à l'office royal de Polliat en 1763, commissaire aux droits seigneuriaux puis géomètre après la Révolution, il épouse Jeanne Vianay à Polliat, le 25 août 1761. Ils bougent fréquemment. En effet, les qutre filles qu'on leur connaît naissent à Perrex (01), Polliat (01), Charrecey (01) et Saisy (71). On perd ensuite leur trace jusqu'au mariage de Jeanne, en 1786. Ils habitent alors au château de Germolles à Mellecey, mais en 1788, ils sont à Chamilly. Jean y meurt, le 15 mars 1808.



Jean Chauvot (1693-1767)
Fils de Philippe et Marguerite Barault, il naît à Aluze, le 24 décembre 1693. En 1730, il est fermier de Monsieur de Chamilly. Il épouse Anne André à St-Léger-sur Dheune, le 6 janvier 1727. Ils ont huit filles et cinq fils. Six arrivent à l'âge adulte. Il habite Chamilly jusqu'en 1731, puis Charrecey entre 1733 et 1739, Touches entre 1740 et 1746, avant de revenir à Charrecey en 1748. Il meurt à Charrecey, dont il est dit bourgeois, le 19 octobre 1767.
Philippe Chauvot (1666-1750)
Fils de Daniel et de Marguerite Rouhette, il naît à Chamilly, le 1er novembre 1666. Il est fermier de la terre d'Aubigny à Aluze avec son frère Claude. Il épouse Marguerite Barault à Aluze, le 21 juin 1689. Ils y ont quatre filles et cinq fils. Ils habitent ensuite à Chamilly au moins à partir de 1724. Il est dit bourgeois de Chamilly où il meurt le 3 novembre 1750.
Daniel Chauvot (1617-1676)
Fils de Philippe et Elisabeth Mauguin, il naît à Chamilly, le 31 décembre 1617. Il est tenurier amodiateur, c'est à dire fermier, de la terre d'Aubigny à Aluze. Il épouse Marguerite Rouhette vers 1646. Ils ont six filles et quatre fils à Chamilly. Il y meurt, le 30 novembre 1676.
FAMILLE ROUHETTE
Marguerite Rouhette (1628-1694)
Fille de Jean, fils de Jean, et Marguerite de la Toison, fille de Philibert de Savigny-lès-Beaune, elle naît à Bessey-en-Chaume près de Beaune, le 24 mars 1628. Elle épouse Daniel Chauvot vers 1646. Elle meurt à Aubigny (Aluze), le 16 juillet 1694, et est enterrée le surlendemain à Chamilly.
FAMILLE BARAULT
Marguerite Barault (1660-1750)
Fille de Philibert et Claudine Clément, elle naît à Touches, le 28 septembre 1660. Elle épouse Philippe Chauvot à Aluze, le 21 juin 1689. Elle meurt à Chamilly, le 8 février 1750, à près de 90 ans.
Philibert Barault (~1629-1693)
Fils de Hugues et Benoîte Adenot, il naît vers 1629, laboureur et vigneron à Touches, il y épouse Claudine Clément, fille de Sébastien, le 20 février 1654. Née à Chagny, le 19 décembre 1635, elle est la fille de Sébastien, laboureur et vigneron, et Claudine Goujon, fille de Pierre et Claudine Genin. Philibert et Claudine ont six filles et cinq fils, tous nés à Touches. Il y meurt, le 8 juin 1693, et elle, le 27 juillet 1725.
FAMILLE ANDRE
Anne André (1702-1764)
Fille de Jean et Jeanne Juillet, elle naît à St-Léger-sur-Dheune, le 14 janvier 1702. Elle y épouse Jean Chauvot, le 6 janvier 1727. Elle meurt à Charrecey, le 27 mars 1764.
Jean André (1672-1733)
Fils de Jean et Françoise Prévigne, il naît à Couches, le 1er avril 1672. Maître chirurgien, il épouse Jeanne Juillet à St-Léger-sur-Dheune, le 5 avril 1701. Leurs neuf filles et quatre fils y naissent. Il meurt à St-Léger, le 23 mars 1733.
Jean André (1640-1684)
Fils de Jean et Lazotte Demontmerot, il naît à St-Maurice-lès-Couches, le 3 octobre 1640. Fermier, il y épouse Françoise Prévigne, le 26 novembre 1669. Leur fils aîné naît à Couches, les quatre suivants et les trois filles naissent à St-Léger-Sur-Dheune. Il meurt à Couches, le 18 mai 1684.
Jean André (~1599-1661)
Il naît vers 1599. Il est vigneron puis hôtelier à Dracy(-lès-Couches). Il épouse Lazotte Demontmerot, fille de Maurice et Pierrette Chifflot, à St-Maurice-lès-Couches, le 19 février 1643. Leurs huit filles et trois fils y naissent. Lazotte y meurt, le 28 mars 1657 et lui, le 11 février 1661.

FAMILLE VIANAY
Elle est originaire de la Bresse. Le patronyme est orthographié de façon variable avec un ou deux "n" et une terminaison en "ay" ou "ey".
Jeanne Vianay (1739-1806)
Fille d'Etienne et Jeanne Beton, elle naît à Polliat, le 23 septembre 1739. Elle y épouse Jean Chauvot, le 25 août 1761. Elle meurt à Chamilly, le 30 avril 1806.
Etienne Vianay (1702-1741)
Fils de Jean et Claudine Laurent, il naît à Vonnas, le 14 mai 1702. Maître chirurgien, il épouse Jeanne Beton à Polliat, le 27 novembre 1730. Leurs six filles et trois fils naissent à Polliat. Il y meurt, le 7 décembre 1741.
Jean Vianay (~1651-1705)
Né vers 1651, marchand puis châtelain de Chandé, entre Mézeriat et Vandeins, résident à Luponas (Vonnas) il y épouse en premières noces Jeanne Dombey, dont postérité. Il se remarie à Polliat avec Claudine Laurent, le 15 septembre 1687. Ils ont quatre filles et quatre fils. Il meurt à Luponas, le 15 avril 1705.


La baronnie de Chandée appartenait à la famille de la Coste. Le château se trouvait sur la paroisse de Vandeins.
La seigneurie de Saint-Martin-le-Châtel avait été annexée au comté de Montrevel. En 1584, elle fut érigée en marquisat au profit de Françoise de La Baume, dame de Carnavalet. Il était alors beaucoup plus étendu que celui des XVIIe et XVIIIe siècles, car la famille de La Baume rattacha peu à peu les diverses terres extérieures (Marboz, L'Abergement, Aisnes, Bonrepos etc.) à la justice du comté de Montrevel.
FAMILLE LAURENT
Claudine Laurent (1657-?)
Fille de Jean et Benoîte Palordet, elle naît à Polliat, le 10 juin 1657. Elle y épouse Jean Vianay, le 15 septembre 1687.
Jean Laurent (~1608-1690)
Fils de Claude et Georgette Chambard, il naît vers 1608. Notaire royal, curial du marquisat de de St-Martin-le-Châtel puis de la baronnie de Chaudée. Il épouse en premières noces vers 1631 Gabrielle Prost, dont trois fils et deux filles à Polliat. Il se remarie vers 1644 avec Benoîte Palordet, fille de Claude et de sa seconde épouse Philiberte Chadal, dont il a sept filles et deux fils. Il meurt à Polliat, le 13 juin 1690. Philiberte l'avait précédé, le 4 décembre 1684.

FAMILLE BETON
Jeanne Beton (1714-1778)
Fille de Claude, laboureur, et Françoise Huchet, elle naît à Polliat, le 24 décembre 1714. Elle y épouse Etienne Vianay, le 27 novembre 1730 et y meurt, le 27 janvier 1778.


Théodore DAVID de SANSON (1802-1850)
C'est le père d'Amica, épouse de Félix Renaud.
Les origines de cette famille, simplement David initialement, sont provençales. C’est une famille de cordonniers modestes, enrichie progressivement par des activités de négoce à Marseille. Au XIXe siècle deux frères s’établissent à Rio de Janeiro au Brésil et ajoutent de Sanson à leur nom. Alors que la famille du premier revient après sa mort en France, où son nom s’éteint, la famille du second fait souche au Brésil où elle est toujours présente.
Pour plus de détails voir :

FAMILLE IMBERT
Anne Imbert (1689-<1743)
Fille de Jean et Elisabeth Bosc, elle naît à Marseille St-Martin, le 29 octobre 1689. Elle épouse Jean David dans cette même paroisse le 17 janvier 1707. Elle meurt avant le 24 mai 1743.
Jean Imbert
Fils d'Antoine et Honorade Besson, des Crottes au diocèse d'Embrun, épouse à Marseille St-Martin, le 30 septembre 1688, Elisabeth Bosc, fille de François et Jenne Saurel, des Crottes. Ils étaient tous illettrés. La famille Imbert semble être arrivée à Marseille vers 1652.

FAMILLE PERRIN de SANSON
Les origines de cette famille, simplement Perrin initialement, sont parisiennes. C’est une famille de maîtres potiers d’étain, fournisseurs de la Cour, à laquelle un enrichissement progressif a permis l’acquisition d’offices royaux et enfin à l’anoblissement. Elle est intéressante par elle-même mais surtout par les alliances qu’elle a faite avec des familles d’artistes, peintres, graveurs et sculpteurs, très renommés en leur temps.
La majeure partie des registres paroissiaux de Paris ont disparu lors des émeutes du XIXe siècle, ce qui rend les recherches sur les familles parisiennes difficiles. Heureusement, la mise en ligne progressive d’autres sources (archives notariales, registre de tutelles, bibliographiques …) permet des avancées significatives dès aujourd’hui et sûrement encore plus à l’avenir. Ce sont elles qui ont permis de reconstituer l’histoire de la famille et des familles alliées.
Cette notice s’intéresse d’abord à la lignée Perrin, devenue Perrin de Sanson, passée de Paris à Marseille au XVIIIe siècle. Elle présente ensuite les différentes familles d’artistes avec lesquelles elle s’est alliée, directement ou indirectement : Blin de Fontenay, Boullongne, Coypel, Hérault, Monier, Monnoyer.
Les éléments rassemblés sur cette famille et les familles alliées font l'objet d'une notice particulière consultable par le lien suivant :
Marie Perrin de Sanson
Fille de Jean et Armande Blin de Fontenay, ses ascendances paternelles et maternelles sont présentées ci-dessous.


FAMILLE EBRARD
Adélaïde Ebrard (1782-1855)
Fille de Jean et Marie Coste, elle naît à Marseille La Major, le 28 juin 1782. Elle épouse Théodore David le 19 novembre 1801. Elle meurt à Marseille, le 3 octobre 1855.
Jean Ebrard (1743-1835)
Fils de Joseph et de Thérèse Hesmiol de Berre, il naît à Digne, le 4 janvier 1743. Contrôleur général des domaines et receveur de l'enregistrement, il épouse à Marseille La Major Marie Coste, le 18 juin 1782. Il meurt à Marseille, nonagénaire, le 26 mai 1835.
Joseph Ebrard (~1714-1773)
Fils de Jean et Anne de Trichaud, il naît à Digne vers 1714. Il y épouse Thérèse Hesmiol de Berre, le 14 février 1741. Ils ont trois fils et quatre filles. Il meurt à Digne, le 4 septembre 1773

Jean Ebrard (1667-1724)
Fils de Balthazar et de Suzanne Laugier, il naît à Seyne, le 12 juin 1667. Marchand, bourgeois de Digne, il y épouse Anne de Trichaud, le 28 septembre 1695. Ils ont dix filles et trois fils. Il meurt à Digne, le 17 janvier 1724.
Balthazar Ebrard (1626-1713)
Fils de Jean et Jeanne Lieutard, il naît à Seyne, le 28 janvier 1626. Il est notaire. Il épouse Suzanne Laugier à Seyne, le 14 octobre 1646. Ils ont dix fils et trois filles. Il meurt à Seyne, le 1er février 1713, âgé de 87 ans.
Jean Ebrard (1583->1639)
Fils de Barthélémy et Marie Juliemme, il est baptisé au Temple protestant d'Ancelle, le 3 juillet 1583. Son père, dit le Capitaine Ebrard, semble avoir combattu dans les rangs protestants pendant les guerres de religion. Cependant, il épouse catholiquement, en premières noces, Jeanne Lieutard, fille de Claude et Espérance Allard, à Montclar, le 29 octobre 1609. On leur connaît trois fils et une fille. Il se remarie avec Suzanne Silve, qui meurt à Seyne, le 7 avril 1639, le laissant veuf pour la seconde fois.
FAMILLE LAUGIER
Cette famille de Seyne se trouve à la fois dans l'ascendance Ebrard et dans l'ascendance Baille, qui suit, par Esprit Laugier et ses deux épouses.
Suzanne Laugier (1630-1700)
Fille de Pierre et Peyronne Martin , elle naît à Seyne, le 3 mars 1630. Elle y épouse Balthazard Ebrard par contrat, le 14 octobre 1646 et y décède, le 22 août 1700.
Pierre Laugier (1607-< 1685)
Fils d'Esprit et de sa seconde, Peyronne Martin, il naît à Seyne, le 24 octobre 1604. Il épouse vers 1629 Jeanne Jaubert, née le 28 février 1612 et morte le 1er février 1694 à Seyne, fille de Jean et Anthononne Piolle. Ils ont six filles et huit fils.
Esprit Laugier (~1714-1648 )
Fils d'André, fils d'Antoine et Jeanne Roman, et de Sybille Roux, il épouse en premières noces Louise par contrat du 26 avril 1592. Ils ont une fille, Suzanne, que nous retrouverons dans l'ascendance Baille ci-dessous. Il se remarie vers 1595 avec Peyronne Martin, née vers 1578, fille de Jacques, fils de Claude, et de Philippe Rougon. Ils ont cinq fils et cinq filles. Peyronne meurt à Seyne, le 11 octobre 1645, et Esprit, le 10 octobre 1648.

FAMILLE TRICHAUD
Famille noble de Digne des seigneurs de Chénerilles (Chaffaut-St-Jurson), les Siéyès (Digne), Saint-Martin (Thoard ?) et de Thorame. De parents non identifiés sont issus trois fils. L'aîné, Pierre Trichaud, Sr de St-Martin, des Siéyès et de Thorame fut Président aux enquêtes du Parlement de Provence à Aix jusqu'en 1614. Son cadet, Jacques, était archidiacre de Digne. Le troisième, Jean, Sr de Chénerilles, est à l'origine de la famille. François, fils de Jean reprit l'office d'archidiacre de son oncle.
Armes : d'azur à une muraille d'argent, crénelée de trois pièces et maçonnée de sable, partant du bas de l'écu.ette famille de Seyne se trouve à la fois dans l'ascendance Ebrard et dans l'ascendance Baille, qui suit, par Esprit Laugier et ses deux épouses.
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FAMILLE ARNAUD
Marguerite Arnaud (1646-1699)
Fille d'Antoine et Jeanne Baille, elle naît à Seyne, le 26 décembre 1646. Elle épouse François Trichaud par contrat du 14 avril 1665. Elle meurt à Digne, le 15 janvier 1699. Son ascendance se trouve à Seyne et à Montclar. On y retrouve, du côté maternel, la famille Laugier citée plus haut.

FAMILLE HESMIOL
Thérèse Hesmiol de Berre (1712-1784)
Fille de Jean et Isabeau Juge, elle naît à Digne, le 12 décembre 1712. Elle y épouse Joseph Ebrard, le 14 février 1741 et y meurt le 13 avril 1784.
Jean Hesmiol de Berre (1665-1740)
Fils de Jean et Françoise de Berre, il naît à Digne, le 6 février 1665. Il y épouse Elisabeth Juge, le 6 novembre 1704. Ils ont sept fils et deux filles. Il meurt à Digne, le 8 avril 1740.
Jean Hesmiol (1637-1691)
Fils de Jean et Isabeau Amalric, il naît à Digne, le 14 juillet 1637. Avocat, il épouse à Thoard, Françoise de Berre, le 15 décembre 1658, alliance entre une famille bourgeoise et une famille d'ancienne noblesse féodale qui explique pourquoi in ajoute le nom de son épouse au sien. Ils ont quatre fils et trois filles. Veuf, il se remarie à Digne, le 19 janvier 1683, avec Anne Maurin (1647-1703) dont il a une fille et un fils.
Jean Hesmiol (?-1637)
Fils d'Honoré et Claire Brandin, il naît à Digne vers 1600. Il épouse Isabeau d'Amalric dont il a une fille et deux fils. Il meurt à Digne, le 24 juillet 1637. C'est vraisemblablement lui qui est cité comme trésorier en 1634.

FAMILLE d'AMALRIC
Isabeau d'Amalric (1610-1673)
Fille de Louis et Marguerite Peyrache, elle naît à Digne, le 13 avril 1610. Elle y épouse en premières noces, vers 1632 Jean Hesmiol. Veuve en 1637, elle se remarie par contrat du 29 avril 1640 avec Antoine Hesmivy, avocat, Sr d'Auribeau (Hautes-Duyes), dont elle a au moins une fille et trois fils. Elle meurt à Digne, le 13 avril 1784.
Louis d'Amalric (?-1638)
Fils d'André et d'une mère inconnue, écuyer, Sr de l'Escale, il épouse vers 1607 Marguerite Peyrache. Ils ont quatre fils et cinq filles. Il meurt à Digne, le 1er juillet 1638 et son épouse le 6 janvier 1647.

La famille d'Amalric est d'ancienne noblesse féodale provençale, connue dès le IXe siècle par un archevêque d'Aix, un prince d'Arles au Xe, plusieurs prélats aux XIe et XIIe. Sa généalogie suivie n'est connue qu'à partir de la fin du XIIIe siècle avec Amalric d'Amalric, Sr d'Esclangon près de Digne. Ses fils, Louis Ier et Elzéar, sont maîtres d'hôtel ordinaires de René d'Anjou, comte de Provence qui leur offre la terre d'Entrages. Louis II, fils de Louis Ier, maître d'hôtel ordinaire du roi Charles III, comte de Provence, se voit offrir la terre d'Ainac. Elzéar, fils de Louis II est également maître d'hôtel du comte. Son fils, Galéas, ajoute Sr de Lambert à ses titres. Esclangon et Ainac échoient à son fils aîné, Marcellin ; Signes à son cadet, Honoré, et l'Escale à son benjamin, Louis. André, fils de Louis, Sr de l'Escale, est connu sous le nom du capitaine Amalric. Il s'illustre lors des guerres de religion comme catholique modéré rallié au roi Henri IV.

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Les auteurs anciens donnent pour armes primitives de la famille : de gueules, à trois bandes d'or. La branche de Digne portait : d'azur, au pin d'argent, au tronc de sinople, posé derrière un cerf passant d'or, accompagné en chef de deux étoiles de même, et en pointe d'une croix de Malte aussi d'or, émaillée d'argent, posée sur le tronc de l'arbre.
FAMILLE de BERRE
C'est également une famille d'ancienne noblesse féodale de Provence. Elle est particulièrement intéressante car c'est par elle que nous avons pu établir plusieurs liens généalogiques avec les plus grandes maisons nobles de France ce qui a permis de remonter jusqu'à Charlemagne. Cette ascendance fera l'objet d'une notice particulière qui sera prochainement accessible.
A COMPLETER
FAMILLE COSTE
Marie Coste (1752-1816)
Fille de Noël et de Marie Bretteau Delille, elle naît à Marseille, le 2 avril 1752. Elle y épouse Jean Ebrard, le 18 juin 1782, et y meurt, le 26 février 1816.
Les Coste sont d'origine marseillaise tandis que les Bretteau sont, étonnamment, originaires de la Sarthe. Le père de Marie Noël, était notaire et son grand père Raymond, maître chirurgien. François Bretteau Delille, son grand-père maternel était maître gantier et parfumeur.

Anne Trichaud (1672-1751)
Fille de François et Marguerite Arnaud, elle naît à Digne, le 18 novembre 1672. Elle y épouse Jean Ebrard, le 28 septembre 1695 et y meurt le 17 avril 1751.
François Trichaud (~1642-1679)
Fils de Jean et Hélène de Fournel, il naît vers 1642. Avocat, Sr de Chénerilles, il épouse Marguerite Arnaud par contrat du 14 avril 1675. Ils ont quatre filles. Il meurt à Digne, le 28 août 1678.
Jean Trichaud (~1600-1670)
Fils de Jean et Marie Hermitte, il naît vers 1600. Sr de Chénerilles, il épouse Hélène de Fournel par contrat du 4 février 1632. On leur connaît deux filles et un fils. Il meurt à Digne, le 24 mai 1670.